Tu te demandes, cher lecteur, ce qu'est devenue la septième page de Villard de Honnecourt.

En vérité, je l'ai moi-même ôtée du portfolio avant que de revendre ce dernier à un bibliophile éclairé, un soir de 1388.

Rassure-toi. Je n'ai pas eu l'audace d'enlever définitivement pareil joyaux au patrimoine de mon pays. C'eut été un crime. Mais j'ai toutefois préféré prendre quelque précaution afin qu'aucun imprudent de mon acabit ne commette la même erreur que moi. J'ai donc remis le manuscrit sur le marché, avec cette page en moins.

Seul celui qui aura à la fois lu cette lettre et décrypté les six énigmes de Villard trouvera la septième page, car, je peux te le dire à présent, je l'ai remise là où j'ai trouvé le cristal, là où Villard nous guide. Il m'est avis que cela n'arrivera pas avant fort longtemps.

Celui qui aura accompli le même chemin que moi, alors, ne trouvera certes pas le cristal, mais le secret que recèle l'ultime feuillet.