Plus…
Plus on constate qu’on n’est pas comme tout le monde, plus on veut être comme tout le monde. Et c’est là l’immense connerie. T’as beau faire, tu n’y arriveras pas. Et tu vas te piétiner la vie. T’emmerder à crever, d’abord, parce que ce qui leur convient, à eux, t’emmerde à crever. Et puis culpabiliser, parce qu’au fond tu sais bien que tu frimes, que c’est du pas vrai, que ce sont eux, eux tous, tout le troupeau de cons, les milliards de milliasses, aussi nombreux soient-ils et le fussent-ils plus encore, c’est eux qui ont tort. Mais ils sont le Nombre, le monde est fait par eux, pour eux.
Tu es une erreur. Tu es en exil.
Tant pis pour toi.