Dans l’avion, j’écrivis une lettre :

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J’adressai cet appel aux bons soins de Fanny de Tonnerre et postai l’enveloppe à l’aéroport de Nice ; puis, sur le port, je louai un petit voilier ponté, achetai des provisions de bouche pour tenir longtemps, quelques outils et chargeai la cale.

Quand tout fut prêt, je me tournai vers la ville, fis mes adieux au monde adulte et appareillai avec sérénité.

Mon île m’attendait.