Ce soir-là, je m’assoupis dans mon lit avec volupté, me laissai flotter dans un demi-sommeil et, sans le secours d’un dormitif, tombai dans les bras de Morphée.
Cet événement d’apparence anodine me procura un vrai bonheur. Je ne m’étais plus endormi sans somnifère depuis des lustres. Alexandre Eiffel ne connaissait que le lourd sommeil chimique qui ne déleste jamais complètement du fardeau d’une fatigue accumulée.
Je m’offris donc une ronflette digne de celles du Petit Sauvage, profonde, réparatrice et peuplée de vrais rêves. Quel dodo !