61  Ainsi s’exprime, aux XIIe et XIIIe siècles, la problématique du mariage et de la sexualité. Le récit utilisé ici, nettement d’inspiration cistercienne, concilie tant bien que mal les normes morales chrétiennes et les schémas mythologiques hérités du paganisme. L’argument de base est théologique : le plan de Dieu étant mystérieux mais parfait, on ne peut s’y soustraire, même si les circonstances paraissent aller à contre-courant des normes en vigueur.