24  Cette description, qui rappelle celle du domaine de la Dame du Lac et celle de l’île d’Avalon, indique le caractère ambigu de cette forêt située à la limite des deux mondes et, de toute façon, en dehors du temps et de l’espace. Car si on y guérit de tous maux, on y périt aussi de mort violente lorsqu’on veut ravir la fille du maître des lieux, personnage présenté comme un être humain, mais en réalité image d’une divinité qui donne à la fois la vie et la mort, ce Dagda de la tradition mythologique irlandaise, dont la massue pouvait tuer, lorsqu’il en frappait par un bout, et ressusciter lorsqu’il en frappait par l’autre bout. Iweret semble donc une sorte de divinité de la vie et de la mort analogue au Dispater latin, et surtout au Sucellos de la statuaire gallo-romaine toujours représenté avec un grand marteau.