Cet ouvrage a été composé
et achevé d’imprimer
par la SOCIÉTÉ NOUVELLE FIRMIN-DIDOT
Mesnil-sur-l’Estrée
pour le compte des Éditions Ramsay/Denoël
en septembre 1991

Imprimé en France

Dépôt légal : septembre 1991
N°d’édition : 2446 – N°d’impression : 18856



[1] L’infirmerie du camp.

[2] Gardiennes choisies parmi les déportés.

[3] Croix-Rouge Française.

[4] C’est moi.

[5] Les enfants sont anémiés mais sont, dans l’ensemble, plutôt en bon état. N’est-ce pas, Inge ?

[6] Oui, docteur, nous les avons soignés de notre mieux.

[7] Je la reconnais ; c’est celle qui vous avait tenu tête à Ravensbrück.

[8] Parle moins fort, idiote !… Tu as raison !

[9] Un autre cognac, s’il vous plaît.

[10] Infirmerie du camp.

[11] Infirmière appelée sœur.

[12] Ne parlant pas un mot d’anglais ; filles séduites par un simple geste.

[13] Terre de Feu.

[14] Amicale des anciens SS.

[15] Führer, chef.

[16] Têtes noires : nom donné aux paysans venus travailler en masse à Buenos Aires.

[17] Rancunière.

[18] Madame Ocampo, quelle joie de vous revoir, vous nous avez manqué.

[19] Merci, Hector.

[20] Che ! Monsieur, c’est votre femme qui vous a mis dans cet état ?

[21] Elle est très jalouse.

[22] Je vois.

[23] Monsieur, vous devriez aller vous faire soigner à l’hôpital.

[24] C’est une bonne idée, merci.

[25] Deux, s’il vous plaît !

[26] Bien, monsieur.

[27] Mademoiselle… Mademoiselle, le téléphone pour vous.

[28] Comment ?

[29] Le téléphone est dans le bureau.

[30] Papa, papa, il y a le feu !

[31] Voici, votre champagne monsieur. Vous ne voulez vraiment pas qu’on vous le monte ?

[32] Non, merci beaucoup, bonne nuit.

[33] Bonne nuit, monsieur, bonne nuit, mademoiselle.

[34] Ouvre, c’est moi.

[35] Qui est-ce ?

[36] Des amies de Daniel, je les connais.

[37] Comment va-t-il ?

[38] Mieux, Ernesto est auprès de lui.

[39] Ernesto, je suis bien contente de le revoir !

[40] Che, Ernesto, comment ça va.

[41] Très bien, Carmen. On m’a dit que Daniel était chez toi et qu’il voulait me voir.

[42] Jolie fille.

[43] Mademoiselle, ce n’est pas ici l’entrée.

[44] Je sais. Loge spéciale numéro vingt-cinq.

[45] C’est ici, mademoiselle.

[46] Qu’est-ce que c’est ?

[47] C’est le portier, je suis avec une jeune demoiselle qui dit avoir rendez-vous dans la loge spéciale vingt-cinq.

[48] Ça va, merci.

[49] Qu’on ne nous dérange pas.

[50] Soyez tranquille, monseigneur. Luigi veille sur vous.

[51] Qu’est-ce que c’est ?

[52] Un message pour vous, monsieur.

[53]Glissez-le sous 1a porte.

[54] Fils de pute, impuissants, fermez vos gueules de bâtards, ça n’a de couilles que pour insulter les femmes…

[55] Laisse, Carmen, ce ne sont pas de mauvais garçons. Les hommes, cette fille est ma nièce et son amie est… ma nièce aussi.

[56] On pouvait pas savoir, excuse-nous Juan.

[57] Tu as de la chance d’avoir des nièces aussi bien roulées !

[58] Qui c’est celle-là ?

[59] Une amie, sois sans crainte.

[60] Elle donne dans le rue qui est perpendiculaire à l’avenida de Los Immigrantes, de là vous pouvez tout surveiller.

[61] Merci.

[62] Carmen, va avec lui.

[63] Que le nom du Très-Haut soit exalté et sanctifié dans le monde qu’il a créé selon sa volonté. Que son règne soit proclamé de nos jours et du vivant de la maison et Israël dans un temps prochain. Amen… Que celui qui entretient l’harmonie dans les sphères célestes la fasse régner parmi nous et parmi tout Israël. Amen.

[64] Les juifs te regardent.

[65] C’est moi qui ai été volé… c’est moi qui ai été volé…

[66] « La jolie française ».

[67] Bonjour mademoiselle, bonjour monsieur, que désirez-vous ?

[68] Vous voulez du fil ? Quelle couleur ?

[69] Voici, mademoiselle, c’est la bonne couleur ?

[70] Oui, merci.

[71] Ils sont trois : un policier criollo en civil surveille l’immeuble dans le café d’en face un mestizo et un Allemand.

[72] Tu connais le mestizo ?

[73] Oui, c’est un voyou très dangereux, souvent utilisé par la police pour de sales besognes.

[74] Garçon, une bouteille de votre meilleur champagne.

[75] Bien, monsieur.

[76] Mademoiselle, on vous demande au téléphone, dit un serveur.

[77] Merci.

[78] Jolie fille.

[79] Vous allez loin ?

[80] Pouvons-nous vous aider ?

[81] Puis-je vous raccompagner ?

[82] Léa… toi aussi ?

[83] Une femme.

[84] Où est la fille ?… Je ne la vois pas.

[85] Ici, docteur, elle a réussi à détacher ses jambes.

[86] Voici donc la fameuse petite Française… Jolie fille… dommage ! J’espère qu’elle sera moins coriace que la petite Argentine… Est-elle morte ?

[87] Pas encore.

[88] Alors, tuez-la.

[89] Nous n’étions pas sûrs que tu comprennes l’allemand… Voilà une bonne chose, cela va nous permettre de gagner du temps. Je veux les noms et adresses des membres du réseau de ton amie juive… tu ne veux pas répondre ?… Si tu persistes dans ton attitude, tu n’auras plus jamais d’amoureux… comme tu voudras. Mais enfin qu’attendez-vous pour tuer l’autre ?

[90] Je vous en supplie, laissez-la vivre !

[91] Tu vas parler, salope !

[92] C’est inutile maintenant. Elle est sonnée et ne comprend rien à ce qu’on lui dit. Laissons-la récupérer.

[93] Nous n’avons pas beaucoup de temps, c’est demain que vous devez partir.

[94] Je sais, attendons un peu. Attachez-la solidement.

[95] Que fait-on du corps ?

[96] Fourrez-le dans un sac, on verra plus tard.

[97] Sous-lieutenant.

[98] J’ai réussi à joindre monsieur Tavernier, dit le radio, c’est bien à l’estancia Castelli qu’ils se rendent. D’après les renseignements, c’est un véritable camp retranché. Monsieur Tavernier se rend à l’aéro-club et nous rejoint en avion.

[99] Merci Carlos.

[100] Ce costume est tout à fait seyant !

[101] Je n’ai pas le cœur à rire.

[102] Donnez-moi à boire, après je prendrai un bon bain.

[103] À boire, c’est facile, quant au bain… il n’y a qu’une misérable douche qui donne une eau rouillée. Il faudra vous en contenter.

[104] Où puis-je retirer ce déguisement grotesque ?

[105] Suivez-moi.

[106] A-t-elle parlé ?

[107] Je crois qu’elle ne sait rien.

[108] Cela m’étonnerait. Où est-elle ?

[109] Dans une des chambres.

[110] Conduisez-moi.

[111] Plus tard, nous avons à parler.

[112] Comme vous voudrez.

[113] Maintenant, allons voir cette petite.

[114] Pedro, tout va bien ?

[115] Très bien, Marcello.

[116] Tu devrais aller voir Henrique, je surveille à ta place.

[117] D’accord.

[118] Oui.

[119] Tout est en ordre.

[120] Bien.

[121] L’estancia est bien gardée, elle ne risque pas de s’échapper.

[122] Qu’est ce qui vous prend, lâchez-moi !

[123] Laissez-la, je vous dis qu’elle ne sait rien.

[124] Sortez, vous êtes une femmelette. Je suis sûre que cette fille sait quelque chose et elle va me le dire… sortez ou je tire.

[125] Lieutenant Van Severen, je me méfiais de vous depuis quelques temps. Qu’on le mette sous bonne garde.

[126] Marcello, tu as attendu ?… Je crois qu’on a besoin de nous.

[127] Tu crois ? On nous avait dit de ne pas bouger.

[128] Arrive, je te dis, on se bat là-dedans.

[129] Mais tu n’es pas…

[130] Non.

[131] Maintenant, tu es à moi.

[132] Va te faire foutre, putain !

[133] Comme à Ravensbrück, ça va durer longtemps. Rappelle-toi…

[134] Bonsoir, que désirez-vous ?

[135] Deux cognacs, s’il vous plaît.