n° 291
Au moment où nous abordons notre troisième année, nous approchons les trois cents enculades. J’adore la symétrie.
Au bout de huit jours sans sa verge dans mon derrière, je suis bonne à être enfermée. Folle de frustration. Nous organisons une « heure de vérité ». Exceptionnellement, je désire discuter, lui parler de ma folie en suspens.
Je lui suggère que je suis totalement consciente qu’il n’est pas la réponse à mes problèmes (bien que mon cul soit convaincu du contraire). Il approuve avec enthousiasme.
« Je ne suis pas la réponse, c’est certain, dit-il. Je suis la question. »
Je me suis imaginé aussitôt sa verge enfilant mon petit anneau sacré, sa question fermement plantée au centre de mon être. Il me prenait par-derrière, bien sûr. Mon cul est la réponse – pour nous deux.
Il se déshabille, s’assoit au bout du lit, les genoux écartés, et pose un coussin par terre entre ses pieds. Je me mets à genoux et, dès que je commence à le pomper, mon cœur s’allège. Il prend ma tête entre ses mains, je pose les miennes sur ses hanches, accoudée au lit. Lentement, doucement, il guide ma tête, bouche arrondie, ouverte et mouillée, du haut en bas de sa verge. Très lentement, tout du long jusqu’à ce que le gland de sa verge cogne au fond de ma gorge. Je m’en remets totalement à lui et ne deviens qu’une tête et une bouche pour sa queue. Ma caresse est si lente, et son dard si dur, limite béton. La beauté a reflué dans mon être et toute ma folie s’en est écoulée comme de l’eau de cale.
Puis il a pris mon cul, rien que mon cul, et au moment où sa queue faisait son entrée, il m’a chuchoté : « Au cas où tu oublierais, rappelle-toi, c’est notre point de jonction, toujours. »