N° 246
Hier soir, je suis rentrée à la maison après un voyage de trois semaines. Il arrive. Nous restons silencieux. Il fout d’abord ma bouche et mon con, longuement, rudement. Puis, dans mon cul qui a retrouvé une nouvelle virginité, une seule plongée, lente et profonde jusqu’à la garde. Une fois complètement englouti, avec mon cul qui pompe son cylindre, il finit par parler : « Bienvenue chez nous.
— Bienvenue chez nous » je réponds en écho, l’aspirant encore en moi.
Plus tard, fatiguée, éprouvée par le décalage horaire, submergée, je fonds en larmes – sans raison particulière. Il me regarde pleurer, me dit que la vie est belle, et puis pose ma petite main fermée sur son dard et reprend : « J’ai cette grosse queue rien que pour toi… Tu peux la tenir si tu veux. »
J’arrête de m’apitoyer sur mon sort et fouille dans son caleçon, trouve son engin dans les plis, son levier de vitesses qui conduit ma vie. Levant les yeux vers son visage plongé dans la pénombre, je vois ses yeux briller. Puis une goutte roule lentement sur sa joue… suivie d’une autre. Étonnée, je lui demande pourquoi il pleure. « Je ne sais pas », murmure-t-il. Près de deux cent cinquante enculades nous ont menés jusqu’ici. Dans l’essence d’une douceur ineffable.