SORTIS DE LA TERRE

Au mois d’août dernier, on s’est plaint confusément de la mauvaise conduite des enfants dans plusieurs stations balnéaires du Pays de Galles. Il n’est jamais facile de retrouver les origines, les sources de ces bruits, de ces rumeurs vagues ; nul n’a de meilleures raisons de le savoir que moi. Je ne reviendrai pas ici sur une affaire ancienne(14), mais je crains que bien des gens eussent alors préféré n’avoir jamais entendu parler de moi ; depuis, un nombre considérable de personnes estimables se mêlent, assez sinistrement de mon point de vue, du salut de mon âme éternelle. Ils m’écrivent, pour certains sur un ton d’aimable remontrance, pour me prier de ne pas priver de pauvres âmes au désespoir du peu de réconfort qui leur reste au milieu des chagrins. D’autres m’envoient des tracts et des brochures où il est question de « la fille d’un chanoine bien connu » ; d’autres encore sont anonymement et violemment insultants. Puis, au vu et au su de tous, en bonne et due forme livresque, M. Begbie a disposé de moi vertueusement, mais durement, comme je ne puis m’empêcher de le penser.

Cependant, c’était, tout cela, si naïf, – ou plutôt si négligent de ma part ! Pauvre linotte parmi les prosateurs, je ne pouvais faire autrement que de siffler mon impartiale petite mélodie dans les Evening News : parce que je le voulais, parce que je pensais que l’histoire des « Archers » devait être contée. Dieu sait que l’inventeur de fantaisies n’est plus, lorsque le monde entier est en guerre, qu’un malheureux déshérité ; mais du moins ne pensais-je blesser quiconque lorsque je témoignai, avec l’art du fantastique, de ma foi en la gloire héroïque de cet hôte anglais qui revint à Mons se battre, et triompher.

Et pourtant, d’une certaine façon, il en fut comme si j’avais pressé un bouton, et mis en branle un mécanisme terrifiant et complexe de rumeurs qui se donnaient comme vérités jurées, de bavardages qui prétendaient être des preuves, de folles fables que de bonnes gens ont fermement crues. Le prétendu témoignage de cette « fille d’un chanoine bien connu » prit d’assaut les bulletins paroissiaux, et put jouir également du soutien d’ecclésiastiques dissidents. La « fille » en question nia rien savoir sur la question, mais l’on continuait de citer sa parole comme véridique, et la question se compliqua encore de contes, vrais sans doute, d’hallucinations douloureuses et de délires recueillis dans les rangs de nos combattants en déroute, hommes épuisés, anéantis, au seuil même de la mort. Tout cela devint pis encore que les légendes russes, et comme en ces légendes, il semblait impossible de pouvoir remonter ces flots trompeurs jusqu’à leur source – ou leur amont. Qui donc déclara que « Mlle M. connaissait deux officiers qui, etc. » ? Je crains que nous ne connaissions jamais son nom trompeur, son nom menteur.

Et ainsi, sans doute, en sera-t-il de cette étrange affaire des enfants perturbateurs des villes de la côte galloise, ou plutôt d’un groupe de petits bourgs et villages situés dans une certaine région que je désignerai avec aussi peu de précisions que possible, car j’aime ce pays, et l’expérience récente que m’ont donné « Les Archers » m’a enseigné qu’aucun conte n’est aussi vain qu’on ne le croie. Naturellement, pour commencer, personne n’a jamais su d’où venait ce méchant commérage. Pour ce que j’en sais, il ressemblait davantage à la légende russe qu’au conte des « Anges de Mons ». C’est-à-dire que la rumeur avait précédé le texte ; on parla ici et là de la chose, qui passa de lettre en lettre avant que les journaux ne prissent conscience de son existence. Et – en cela l’affaire ressemble à celle de Mons – de Londres à Manchester, de Leeds à Birmingham, on marmonnait des histoires vagues et déplaisantes, tandis que les petits villages concernés baignaient innocemment dans la lumière d’une prospérité inhabituelle.

On peut, comme certains le pensent, chercher dans cette dernière circonstance la racine de toute l’affaire. La chose est assez connue, certaines villes de la côte Est ont souffert de la crainte des raids aériens, et bon nombre de leurs estivants habituels ont ainsi pu, pour la première fois, découvrir la côte Ouest. Ainsi s’est-il constitué une théorie qui prétend que sur la côte Est, on fut assez bas pour faire circuler, par pure méchanceté, par pure jalousie, des rumeurs sur la côte ouest. Peut-être est-ce vrai ; je ne prétends pas tout savoir. Mais voilà, pour ce qu’elle vaut, une expérience personnelle qui illustre la façon dont la rumeur s’est propagée. Je déjeunais un jour dans une taverne de Fleet Street – c’était début juin – et l’un de mes amis, un juriste de Sergeant’s Inn, vint s’asseoir à ma table. Nous commençâmes à parler des vacances et mon ami Eddis me demanda où j’irais.

— Oh, toujours au même endroit, dis-je. Manavon. Vous savez bien, c’est toujours là que nous allons.

— Cette année aussi ? dit l’avocat ; je croyais que cette côte était vraiment en train de se gâter. Ma femme a une amie qui a entendu dire que ce n’est vraiment plus ce que c’était.

Ces commentaires me stupéfièrent : je ne comprenais guère comment un petit village comme Manavon pouvait bien s’être « gâté ». Depuis dix ans que je le connaissais, on n’y pouvait loger qu’une vingtaine d’estivants, et je ne pouvais croire que des rangées de maisons de location eussent jailli de terre depuis août 1914. Cependant je posai la question à Eddis : « Des excursionnistes ? » lui demandai-je, sachant pourtant, premièrement que les excursionnistes détestent la solitude de la campagne et du bord de mer, deuxièmement qu’il n’y a pas de centre industriel à courte et peu onéreuse distance et troisièmement que les chemins de fer avaient, pendant la guerre, arrêté de vendre des billets d’excursion.

— Non, pas exactement des excursionnistes, répondit l’avocat ; mais cette amie de ma femme connaît un pasteur qui dit que la plage de Tremaen n’a plus rien d’agréable, et Tremaen ne se trouve qu’à quelques kilomètres de Manavon, non ?

— Plus rien d’agréable, de quelle façon ? demandai-je, poursuivant mon enquête. Des théâtres ambulants, des spectacles, ce genre de choses ?

Je savais bien pourtant que ce ne pouvait être rien de tel, car à Tremaen, les rocs solennels eussent pétrifié le plus vivant des Pierrots. Ils l’eussent métamorphosé en un piton sur la plage ; et les mouettes eussent emporté son chant ; elles en eussent tiré une lamentation pour ces cavernes lointaines et sonores qui donnent sur Avalon. Eddis me dit qu’il n’avait pas entendu parler de petits théâtres ; ce qu’il avait cru comprendre, c’était que depuis la guerre, les enfants, dans tout le district, étaient devenus incontrôlables.

— Ils disent des grossièretés, vous voyez, dit-il, et ce genre de choses, pire que les gosses des taudis de Londres. Et quand on pense que sa femme et ses enfants peuvent à tout moment entendre ces horreurs, on n’aime pas ça, et encore moins si c’est pendant les vacances. On dit même que Castell Coch est infréquentable ; pas une femme qui se respecte ne voudrait y être vue.

— Vraiment, c’est grand dommage, dis-je, puis je détournai la conversation. Mais je ne comprenais rien à cette histoire. Je connaissais bien Castell Coch – une petite baie protégée par des dunes et des falaises de grès rouge, festonnées de verdure. Un filet d’eau glacé y coule jusqu’à la mer ; il y a là les ruines du Château normand, la vieille église et les maisons éparses du village. Tout cela fait un lieu de paix, de grande et calme beauté. Là, les gens, enfants comme adultes, n’étaient pas seulement convenables, ils étaient courtois : si vous remerciiez un enfant qui vous tenait la barrière, il répondait inévitablement « À vous aussi merci et bienvenue, monsieur ». Je n’y comprenais rien. Je ne pouvais croire au conte de l’avocat ; sur ma vie je ne pouvais me figurer ce qu’il cherchait à démontrer. Et, pour éviter tout mystère superflu, je puis aussi bien vous dire que ma femme, mon petit garçon et moi-même descendîmes à Manavon en août dernier, et que nous y passâmes un séjour des plus agréables. Nous ne nous rendîmes compte d’aucun trouble, d’aucun désagrément de quelque sorte que ce fût. Un peu plus tard, je dois l’avouer, une histoire me fut rapportée qui me déconcerta – et me déconcerte encore, et cette histoire, si elle doit être crue en effet, pourrait bien jeter ses propres lumières sur un ou deux détails qui en eux-mêmes semblaient insignifiants.

Mais tout au long du mois de juillet, je relevai les traces des rumeurs mauvaises qui empestaient ce très délicieux coin de terre. Certaines de ces rumeurs étaient des échos des bavardages d’Eddis ; d’autres donnaient de l’ampleur et des contours plus nets à son vague racontar. Bien sûr, il n’y avait jamais aucune preuve directe. Dans ce genre d’histoire, il n’y en a jamais. Mais A. connaissait B. qui avait appris par C. que la petite fille de sa cousine issue de germains avait été attaquée et rossée par une bande de jeunes sauvages du Pays de Galles. Puis les gens rapportèrent les propos d’un « médecin d’un grand cabinet d’une ville bien connue des Midlands », lequel affirmait que Tremaen était un cloaque de dépravation juvénile. Cette affirmation, émise par un docteur sérieux, était définitive et vraiment convaincante, disait-on ; mais l’on ne se soucia pas de connaître le nom de ce docteur, ni même de savoir s’il existait ou non – ou quelque docteur qui fût concerné par cette affaire. Puis la chose commença à se répandre dans les journaux d’une manière oblique et détournée. L’on s’appuyait sur le cas de ces malheureux délinquants imaginaires pour étayer des thèses sur l’éducation. D’un côté, l’on affirmait que ces « petits infortunés » eussent été mieux élevés s’ils n’avaient pas été éduqués ; de l’autre, on déclarait que les écoles de perfectionnement les réformeraient promptement, et en feraient d’admirables citoyens. Puis ces pauvres enfants du comté d’Arfon semblèrent devoir prendre part aux querelles sur la Séparation galloise, et sur la question des mineurs de fond, et pendant tout ce temps, ils allaient par les villages aussi courtoisement, aussi admirablement élevés que jamais. Et je savais bien, moi, que toute cette rumeur était insensée, mais ne parvenais vraiment pas à en comprendre les raisons. Je ne savais pas qui tirait les ficelles de la rumeur, ni pour quelle raison. Je commençai à me demander si les pressions, l’anxiété et l’incertitude de cette guerre terrible n’avaient pas déréglé l’esprit du public, si bien qu’il était prêt à croire n’importe quelle fable, et à discuter du pourquoi et du comment d’événements qui n’avaient jamais eu lieu. Pour finir, il commença à se murmurer des choses tout à fait incroyables : des enfants d’estivants avaient été non seulement rossés, mais également torturés ; un petit garçon avait été retrouvé empalé sur un pieu, dans un champ isolé près de Manavon ; un autre petit avait été poussé par la ruse à se précipiter du haut des falaises de Castell Coch. Un journal de Londres envoya un brave homme enquêter tranquillement à Arfon. Il y passa une semaine, et retourna au bureau pour « démolir toute cette histoire » selon ses propres termes. Il n’y avait pas un mot de vrai dans ces rumeurs, disait-il ; et même les moins extraordinaires n’avaient pas l’ombre d’un fondement. Il n’avait jamais vu un si beau pays, n’avait jamais rencontré hommes, femmes et enfants si plaisants, et n’avait relevé aucune attaque, aucun désagrément de quelque sorte que ce fût.

Et cependant le conte enfla encore, et atteignit des proportions incroyables et monstrueuses. J’étais trop occupé à surveiller les progrès de mon propre monstre mythologique pour y prêter grande attention. Le secrétaire de la mairie de Tremaen, que la légende avait fini par atteindre, envoya une courte lettre à la presse, où il niait vigoureusement qu’il y eût le moindre fondement aux « rumeurs détestables » qui, à ce qu’il croyait comprendre, étaient colportées. C’est à peu près à ce moment que nous partîmes pour Manavon et, comme je l’ai déjà dit, que nous commençâmes un séjour extrêmement plaisant. Le temps était parfait : au ciel, des bleus de paradis ; les flots étaient une merveille scintillante de vert olive et d’émeraude, de riches violets, de saphirs translucides et moirés près des rochers. Plus loin, une nuée de couleurs et de lumières brumeuses, là où la mer rencontrait le ciel. Le travail, l’inquiétude m’avaient taraudé ; et rien ne m’était plus doux que de me reposer sur les talus recouverts de serpolet, près du rivage ; la mer immense devant moi, les fleurs minuscules près de moi m’étaient un baume, un rafraîchissement infinis. Parfois, nous allions nous reposer tout l’après-midi dans un « abri » là-haut dans les falaises grises, et regardions la marée crémeuse surgir entre les rochers, et l’écoutions résonner dans les creux et les cavernes, plus bas. Après coup, je l’ai dit, il y eut bien une ou deux choses qui jetèrent un froid. Mais à ce moment-là, elles n’avaient pas de sens. Vous voyez passer un homme avec un curieux chapeau blanc dans la rue, et vous n’en pensez rien, ou presque. Après quoi, lorsque vous apprenez qu’un homme qui portait ce genre de chapeau a, cinq minutes auparavant, commis un meurtre dans la rue voisine, vous trouvez à ce chapeau un intérêt certain, une signification nouvelle. « De drôles d’enfants » telle fut l’expression de mon petit garçon ; et je commençais à me dire qu’ils étaient en effet bien « drôles ».

S’il est une clef à cette singulière affaire, je crois l’avoir trouvée dans une discussion que j’ai eue il y a peu avec un ami à moi, du nom de Morgan. C’est un Gallois, et un rêveur, et certains disent qu’il est comme un enfant qui a grandi, et cependant n’a pas grandi comme les autres enfants des hommes. Chose que j’ignorais, tandis que j’étais à Manavon, il passait ses vacances à Castell Coch. C’était un homme solitaire, et il aimait les lieux isolés ; et lorsqu’à l’automne nous nous sommes rencontrés, il m’a raconté comment, tous les jours, il apportait dans un panier pain, fromage et bière jusqu’à un promontoire éloigné de cette partie de la côte, connu sous le nom de Vieux Campement. Là, bien au-dessus des flots, se dressent des murs solennels et puissants, couverts de gazon, des circonvolutions émoussées et adoucies par le passage de quelques milliers d’années. À l’une des extrémités de ce lieu très ancien, il y a un tumulus, une tour d’observation peut-être, et au-dessous d’elle s’échappe furtivement le fossé vert et trompeur qui semble conduire vers le centre du campement, mais se précipite en fait vers les rochers nus, et le précipice sur la mer.

Morgan venait là tous les jours, disait-il, pour rêver d’Avalon, pour se purger des exhalaisons corrompues des rues.

Ainsi, comme il me le raconta, ce fut avec une épouvante particulière qu’un après-midi, alors qu’il somnolait, et rêvait, et ouvrait parfois les yeux pour contempler le miracle et la magie de la mer, alors qu’il écoutait les mille murmures des vagues, sa méditation fut interrompue soudain par des éclats de voix, d’horribles cris rauques – et des cris d’enfants, encore, mais d’enfants de la plus basse espèce. Morgan dit que le ton même de ces voix le fit frémir – « Ils étaient à l’oreille ce que la vase est au toucher » – puis les mots : toutes les immondices, toutes les abominables bassesses de la langue, des blasphèmes qui claquaient comme des gifles au ciel, et qui sombraient pour les souiller dans les profondeurs pures et brillantes. Il était stupéfait. Il regarda par-dessus le mur vert du fort, et là, dans le fossé, il vit tout un essaim de gamins repoussants, d’horribles petites créatures chétives aux visages de vieux, des visages bouffis, des yeux minuscules et noyés, des yeux concupiscents. C’était bien pis que de découvrir un nid de vers, une couvée de serpents.

Non, il ne pouvait me dire ce qu’ils faisaient. « Lisez ce que l’on a écrit sur la Belgique, dit Morgan, et songez qu’ils ne pouvaient guère avoir plus de cinq ou six ans. » Il n’y avait aucune infamie, dit-il, qu’ils ne perpétrassent ; aucune horreur qu’ils ne s’épargnassent dans leur cruauté. « J’ai vu le sang couler à flots, tandis qu’ils hurlaient de rire, mais après cela je n’ai pu en retrouver les traces dans l’herbe. »

Morgan raconta qu’il les regardait sans pouvoir prononcer un mot ; c’était comme si une main lui fermait la bouche. Mais enfin il retrouva sa voix, et cria ; et ils éclatèrent d’un rire obscène, et hurlèrent en retour, avant de se disperser hors de sa vue. Il ne put retrouver leur trace. Il pense qu’ils se cachèrent dans les profondes fougères, derrière le Vieux Campement.

— Parfois, j’ai du mal à comprendre mon propriétaire de Castell Coch, poursuivit Morgan. C’est le postier du village, et il a une petite ferme à lui – un type honnête, agréable, ordinaire. Mais de temps à autre, il dit des choses curieuses. Je lui ai parlé de ces enfants monstrueux, et me suis demandé qui ils pouvaient bien être, quand il s’est mis à parler gallois, pour me dire quelque chose comme « la bataille dure depuis des siècles et des siècles, et le Peuple y prend son plaisir ».

Voilà pour Morgan, et il était clair qu’il n’y comprenait rien. Mais sa curieuse histoire me rappela une ou deux circonstances bizarres : notre petit garçon, par exemple, s’éloignant plus d’une fois, et se perdant dans les dunes, et revenant en hurlant, de toute évidence horriblement effrayé, et bredouillant quelque chose au sujet de ces « drôles d’enfants ». Nous n’y fîmes pas attention, ne prîmes pas la peine, je pense, de regarder s’il y avait quelque enfant errant dans les dunes. Nous étions habitués aux débordements de sa jeune imagination.

Mais après avoir entendu l’histoire de Morgan, cela retint mon attention, et j’écrivis une description des événements à mon ami, le vieux professeur Duthoit, de Heresford. Et lui :

— Ils n’étaient visibles, audibles qu’aux seuls enfants et à ceux qui leur sont semblables. D’où l’explication de ce qui vous a d’abord troublé. Les rumeurs, comment sont-elles apparues ? Elles sont nées dans de petits bavardages de jardins d’enfants, de petites choses par-ci, par-là, de babillages d’enfants à peine en âge de parler, et racontant des horreurs qu’ils ne pouvaient comprendre, et répétant des mots qui faisaient rougir leur mère ou leur nourrice.

 

Le petit peuple de la terre se relève et se réjouit des temps que nous vivons. Car ils sont heureux, comme le Gallois le disait, quand ils savent que les hommes imitent leurs façons.

 

Traduction d’Anne-Sylvie Homassel