XIII

Où l’on en apprend
 un peu plus sur Lester Sparrow

Depuis la mémorable enquête que nous avions eu à mener peu de temps après notre installation dans la capitale britannique1 et dans laquelle il avait joué un rôle majeur au côté d’Ashley Kirkby, nous avions revu John Dryden à quelques occasions. Membre à plein temps de la célèbre Society of Psychical Research, l’ancien médecin était l’un des avis les plus autorisés du royaume en ce qui concernait les affaires spirites. En outre, son fichier personnel des cas de médiumnité avérée ou de supercherie dûment établie était considéré par les spécialistes comme l’un des plus fournis qui soient.

Même si, au grand dam de son épouse, John Dryden passait le plus clair de son temps dans les locaux de la SPR, à Dean’s Yard ou à Buckingham Street, nous avions à cette heure encore une chance de le trouver à son domicile, l’une de ces majestueuses demeures de pierres blanches qui bordent le côté nord de Holland Park.

Dans les rues, sous un ciel de plus en plus chargé, les ouvriers étaient à pied d’œuvre. Sur Oxford Circus et autour de Marble Arch, dans un bruit incessant de scies et de marteaux, on édifiait des tribunes supplémentaires, parfois jusqu’à hauteur du toit des maisons, et des drapeaux ou de longues oriflammes étaient tendus de chaque côté des nouveaux gradins.

Après quelques coups de sonnette, le majordome vint nous ouvrir.

— Bonjour, Albert ! Nous devons parler au plus vite à Mr Dryden.

— Monsieur est en train de finir son petit déjeuner. Entrez ! Je vais vous annoncer.

Nous pénétrâmes dans le hall grandiloquent et patientâmes devant la porte de la salle à manger par laquelle Albert venait de disparaître.

Quelques instants après, nous perçûmes la voix stridente de Dryden s’élever, puis sa silhouette efflanquée et son visage de belette s’affichèrent dans l’embrasure pour nous offrir le meilleur accueil, une large serviette nouée autour du col, un exemplaire du Times à la main.

— Singleton ! Trelawney ! Il y avait si longtemps que vous ne m’aviez fait le plaisir d’une petite visite, se réjouit-il en nous tirant jusqu’à l’intérieur de la pièce. Ah ! Mais que n’êtes-vous passés me voir à un autre moment ! Je n’ai malheureusement que peu de temps à vous consacrer aujourd’hui.

Depuis la dernière fois où nous l’avions croisé, le maître de maison avait réussi à faire fleurir au bout de son menton une grêle barbiche, ce qui, au regard du caractère très affirmé de sa calvitie, constituait une belle revanche sur sa pilosité défaillante.

— Mais prenez place quelques minutes autour de cette table ! J’imagine qu’un peu de thé ou de café accompagnés de quelques gourmandises seront les bienvenus. Albert, sortez deux tasses et des couverts pour mes invités !

— Ah, çà ! Ce n’est pas de refus, se récria James à la vue d’un plateau empli d’un monceau de biscuits au gingembre, de muffins et de toasts grillés. Andrew n’a rien trouvé de mieux ce matin que de me tirer de mon lit sans me laisser le temps de rien ingurgiter.

Le majordome ayant rempli nos tasses de café, James aligna devant lui une quinzaine de galettes.

Autour de nous, dans la salle tendue de papier ocre, de nombreux vases en faïence emplis de fleurs et des statuettes à l’antique reposaient sur des meubles de style édouardien. Au contraire de son mari, dont les sujets de préoccupation se situaient très au-delà des plans perceptibles de la réalité domestique, Mrs Dryden, héritière d’une riche famille du Kent, avait un goût assuré pour l’ameublement et la décoration.

— Votre épouse n’est pas là ? demandai-je.

— Elle est partie depuis vendredi visiter sa sœur à Cantorbéry. Mais elle doit rentrer dans la soirée en compagnie de sa cadette et de son époux, un sacré rabat-joie celui-là. Vous comprendrez qu’il n’est pas question de rater ce qui est considéré comme l’un des plus grands événements du siècle.

— En douteriez-vous ? répliqua James.

— Bah ! Ce qui est certain, c’est que, selon le journal, une répétition du défilé des troupes est prévue ce matin dans les jardins de Kensington et que, pour l’occasion, la circulation va être bouclée dans tout le quartier. Voilà qui n’arrange pas mes affaires !

Dryden rajusta ses lunettes rondes sur son nez en pointe de flèche, puis reprit d’un air enjoué :

— Au fait ! J’ai croisé il y a peu notre chère lady Doyle, lors d’une exposition des pièces du musée2 de son mari au Friendship Center. Cela faisait plus de deux ans que je ne l’avais vue. Elle avait l’air dans une forme épatante.

— Jean Conan Doyle est l’intelligence et la grâce personnifiées, poétisa James avant de s’apprêter à croquer dans un biscuit qu’il avait scrupuleusement barbouillé de marmelade.

— C’est bien mon opinion aussi. Sir Arthur a eu décidément beaucoup de chance qu’elle ait consenti à partager sa vie. De quelle patience elle a dû faire preuve pour supporter les humeurs de cet ours mal léché !

Je souris à la pique. Au-delà des nombreuses discordes d’ordre doctrinal qui avaient envenimé sa relation avec sir Arthur, je soupçonnais Dryden de n’avoir pas été insensible aux charmes de Mrs Doyle. Au vu de sa mine guillerette et de son regard à la lueur concupiscente, il apparaissait que cette rencontre avec la veuve du célèbre écrivain, bien que notre interlocuteur eût allègrement franchi le cap de la soixantaine, avait réveillé d’anciens emballements.

Il essuya ses lèvres avec sa serviette, puis, l’arrachant prestement de son cou, la déposa à droite de son couvert. Vêtu d’un complet sombre en flanelle et d’une cravate en soie d’un rouge coquelicot, Dryden portait beau ce jour-là.

— Mes chers amis ! Comme je vous l’ai dit, mon temps est compté. Nous entamons tout à l’heure un protocole d’expérimentations sur la personne d’un jeune Gallois de Cardiff doué d’édifiantes aptitudes télékinésiques, et je dois être à onze heures à Buckingham Street. Puis-je donc connaître ce mystérieux motif qui me vaut la joie de vous voir ?

— Télékinéquoi… ? mastiqua James.

— Capable de bouger des objets à distance. Selon les dires des parents, le garçon s’amusait dès sa prime enfance à faire tomber les cuillères de la table sans les effleurer.

— Sparrow ! lançai-je. Lester Sparrow ! Avez-vous déjà entendu ce nom ?

— Cela ne me dit rien.

— Cet homme a été retrouvé mort il y a un peu plus de deux semaines, après avoir étranglé son frère dans leur appartement à Bethnal Green.

— Je me souviens vaguement d’avoir lu quelque chose à ce sujet. Mais en quoi le nom de ce monsieur devrait-il m’interpeller ?

— Selon les informations que nous avons recueillies, Mr Sparrow s’adonnait au spiritisme. À tout le moins jusqu’à il y a quelques années.

— Ma foi, je suis loin de connaître toutes les personnes qui prêtent un intérêt au sujet. L’espoir de communiquer avec un parent ou un ami défunt est partagé par un grand nombre de personnes.

— En fait, il se pourrait que Mr Sparrow ait été doué de facultés psychiques.

— Médium ? Dans ce cas, il y a une chance pour qu’il figure dans mon fichier. Il s’y trouve un millier de noms environ : tous les individus, hommes et femmes, qui, eu égard à une prétendue prédisposition médiumnique, ont attiré mon attention ou suscité l’intérêt d’un de mes vaillants collègues. Certains ont droit à un rapport détaillé, d’autres à une note succincte. Cela représente près de trente ans de recherches. Veuillez me suivre ! Mais faisons vite, je vous prie ! Je dois être parti dans vingt minutes.

Embarquant par le bras mon compagnon pour le presser d’abandonner ses tartines et sa marmelade, je sortis de la pièce et empruntai dans le sillage du médecin un grand escalier couvert de moquette rase. Quelques tableaux de facture classique et des tapisseries aux couleurs éclatantes ornaient les murs. Parvenu à l’étage, Dryden nous entraîna jusqu’à une porte, à l’extrémité d’un long corridor.

— Entrez, et surtout ne prenez pas garde au désordre ! Il fait la désolation de mon épouse les rares fois où elle s’avise de passer la tête par l’embrasure.

La pièce, de belles dimensions, était effectivement dans une confusion indescriptible. Des journaux et des magazines, qui avaient débordé de luxuriantes bibliothèques, s’entassaient en hautes piles sur les consoles et le plancher. Parmi les collections de périodiques, j’aperçus plusieurs rangées de numéros de la revue Light, l’organe officiel de la société, et des exemplaires de diverses publications étrangères, en particulier américaines, italiennes et françaises.

Sur les cloisons étaient suspendus des portraits de quelques fameuses figures de la SPR – Frederic Myers, William Crookes, Alfred Russel Wallace et Henry Sidgwick en tête – et des clichés pris lors de séances spirites, figurant les traditionnelles coulées d’ectoplasme. Au-dessus d’un fauteuil Chesterfield, quelques feuillets couverts de gribouillis obtenus par écriture automatique étaient affichés et, sur le bureau, devant un sous-main défraîchi, on avait disposé l’un de ces moulages élaborés à partir d’une prétendue main spectrale, dont il m’avait été donné de voir un spécimen analogue à l’Institut métapsychique, à Paris3.

Le fichier qui nous intéressait se trouvait dans un énorme meuble de rangement en bois de palissandre que Dryden nous désigna du menton. Si le membre distingué de la SPR mettait autant de lui-même dans le classement des dossiers contenus dans ces tiroirs que dans celui du reste de la pièce, la partie était loin d’être gagnée.

S’étant approché du coffre, Dryden sembla hésiter, finit par ouvrir l’un des casiers du bas et, un genou au sol, fureta à l’intérieur. Sur chacune des chemises en carton qui se trouvaient empilées, une étiquette portait une liste de noms inscrits à la plume.

— Rathmore, Ravensbourne, Raymouth… Non, ce n’est pas celle-ci.

Replaçant le dossier, il en saisit un autre.

— Russell, Rutland, Rycroft… Ce n’est pas ça non plus !

Pendant qu’il poursuivait activement son exploration, je profitai de l’occasion qui m’était offerte pour l’interroger incidemment sur la question de l’Aube dorée. Au moment de l’affaire du « Fantôme de Baker Street », il semblait que Dryden connaissait Kirkby de longue date. En conséquence, il était peut-être susceptible de satisfaire ma curiosité concernant ce dernier et son ancienne confrérie.

— Sans vouloir vous perturber dans votre recherche, Dr Dryden, il y a une autre chose que j’aimerais savoir. Autrefois, vous sembliez avoir la plus grande estime pour Ashley Kirkby. Comment l’avez-vous connu ?

— Ce diable de Kirkby ? Je l’ai rencontré il y a une quinzaine d’années, par l’intermédiaire d’un membre de notre société qui avait fréquenté un temps les milieux hermétistes de la capitale. (Sabberton, Sackville… Il semble que nous approchons.) Ashley Kirkby est un homme intelligent, d’une grande connaissance touchant aux réalités cachées de notre monde, et il m’est arrivé d’avoir avec lui des discussions animées. (St Charles, St Giles, Salehurst…) Malheureusement, lui et les occultistes qu’il fréquente sont loin d’appliquer dans leurs travaux un esprit logique et scientifique comme nous nous targuons de le faire à la SPR. Ce qui fait que leurs théories ne sont la plupart du temps que d’indigestes brouets spéculatifs.

— Il a appartenu à la fin du siècle dernier à une confrérie portant le nom d’« Ordre hermétique de l’Aube dorée ». C’est elle qui a cherché à enrôler Arthur Conan Doyle en 1898.

— Un cénacle d’intellectuels et d’artistes aux théories fumeuses. (Sayers, Scarlett, Scholey, Scott…) Connaissant sir Arthur, il m’étonne qu’il ne se soit pas laissé embrigader.

— Mais qu’y faisait-on au juste ? À quel type d’activités s’y prêtait-on ? Le savez-vous ?

— C’est à Kirkby que vous devriez le demander. À l’époque, je venais de débarquer de ma verte campagne, et mon esprit était surtout accaparé par mes cours au Barts4. (Seymour, Slade, Sloane…) Mais tout ce que je puis affirmer, c’est qu’on ne dédaignait pas y faire usage de substances hallucinogènes très puissantes.

— Comment cela ?

— Peu avant la guerre, à l’époque où j’exerçais au St Thomas’ Hospital, j’ai été amené à m’occuper de deux patients tombés dans la schizophrénie après s’être livrés à de véritables débauches visionnaires à l’aide de ce qu’ils appelaient une « drogue astrale ». Ils m’ont confié appartenir à l’un de ces ordres hermétiques nés des cendres de l’Aube dorée et dont ces nouvelles sociétés avaient hérité la plupart des rites initiatiques et d’autres usages peu conventionnels.

Il me revenait en mémoire ce passage du chapitre XV du livre de souvenirs d’Arthur Conan Doyle où celui-ci rapportait son étrange rencontre avec le Dr Kirkby et un de ses compagnons5. Pour convaincre l’écrivain de s’affilier à leur société secrète, les deux visiteurs s’étaient vantés devant lui d’accomplir de nombreux prodiges, en particulier des voyages astraux.

Ainsi donc, je ne m’étais pas trompé en estimant que l’un des buts suprêmes de la confrérie était de donner à voir ce qui réside au-delà de notre niveau ordinaire de perception.

— Smedley, Somerset, Southcombe, Sparrow… Eh bien, voilà ! Je crois que nous y sommes.

Dryden empoigna la chemise et, se relevant avec agilité, la déposa sur le plateau du coffre, après avoir débarrassé celui-ci d’un revers de manche des piles qui l’encombraient.

Pendant quelques secondes, il parcourut rapidement le contenu du dossier, puis en détacha un feuillet dactylographié qu’il plaça sur le dessus.

— Le court mémento que voici semble concerner effectivement votre Mr Sparrow. Il a été rédigé par notre délégué de la SPR pour les Midlands de l’Ouest, James Herbert Grainger, et m’a été adressé le 3 décembre 1933.

— Que dit-il au juste ?

— Lester Nicholas Sparrow, né le 26 février 1900, synthétisa Dryden. A commencé à faire partie d’un cercle spiritualiste en 1924, dans sa ville natale de Coventry, puis ensuite à Birmingham où il est parti occuper un poste de comptable en 1926. Peu après cette date, il a pris conscience de ses talents de médium, dont il a fini par faire son gagne-pain sous l’impulsion de son frère, Roger, ce dernier organisant des séances payantes à travers toute la région. En 1932, en même temps que son départ de province, Lester Sparrow paraît avoir cessé son activité spirite. Le rédacteur de ce rapport rapporte que la décision serait consécutive à une séance qui aurait failli mal tourner du côté de Kenilworth. Il est vrai que, selon Mr Grainger, le don de cette personne revêtait une nature et une intensité peu ordinaires.

— Que voulait-il dire par là ? questionna James.

— Il était ce qu’on a coutume d’appeler un médium « à incarnation ».

— Mais encore ?

— Eh bien, selon la classification traditionnellement établie, il existe trois grands types de médiums : les uns sont dits « à effets physiques », ce qui signifie que des phénomènes tels que coups frappés et déplacements d’objets se produisent autour d’eux ; d’autres sont dits « à matérialisation », c’est-à-dire que des formes visibles et tangibles se condensent en leur présence grâce à cette substance diaphane que sécrète leur organisme et que nous autres spiritualistes désignons sous le terme d’« ectoplasme » ; enfin, il y a les médiums « à incarnation ». Ceux-là, quand ils sont plongés dans un état de transe profonde, sont capables d’offrir pour un temps l’hospitalité de leur corps à des êtres qui s’incarnent en eux.

— Vous voulez parler, je suppose, de l’esprit d’un mort qui utiliserait l’appareil vocal de la personne pour s’exprimer à une assemblée de vivants ? interrogea mon acolyte.

— C’est ce à quoi se borne en effet la plupart des médiums à incarnation. Mais, comme l’indique dans sa conclusion notre délégué de la SPR, il semblerait que les dispositions de Mr Sparrow lui aient permis de faire bien davantage. Dommage qu’il ait interrompu son activité avant que nous ayons pu l’étudier plus avant.

— Autrement dit, avançai-je, il aurait eu la capacité de laisser un esprit prendre intégralement possession de son enveloppe physique, actionner ses organes et les gouverner à sa libre fantaisie. Une sorte de « prête-corps », en somme.

— On peut le dire comme ça.

— Grâce à quoi, continuai-je, l’incarné retrouve le savoir-faire qui était le sien autrefois. Ainsi, un grand poète serait dans la capacité d’écrire un sonnet inédit avec le même génie et la même écriture autographe que de son vivant… ou un artiste peintre d’exécuter une toile à même de confondre les meilleurs spécialistes de son œuvre.

— C’est de l’ordre de l’envisageable.

J’exultai. Cette fois, ma théorie se trouvait définitivement étayée, et de la meilleure des façons !

Dryden jeta un coup d’œil à sa montre avant de me remettre affolé le feuillet entre les mains.

— Tudieu ! Il est dix heures trente passées. Je devrais déjà être en chemin. Mes amis, je vous laisse consulter cette note le temps nécessaire. Pour le reste, Albert est à votre disposition. Vous êtes ici chez vous. Mais surtout, n’oubliez pas de repasser me voir un de ces quatre, afin que nous puissions discuter plus amplement de la marche de nos affaires !

— Nous n’y manquerons pas.

Je consultai hâtivement la feuille qu’il venait de me remettre. Il y avait un détail que ne spécifiait pas l’honorable Mr Grainger dans son mémento.

Je courus hors du bureau et interpellai Dryden du haut de l’escalier.

— Dr Dryden, une dernière chose ! À votre avis, quel genre d’incident a bien pu survenir lors de la séance à Kenilworth ?

— Grainger n’en souffle mot, mais ce n’est malheureusement pas difficile à imaginer, clama-t-il du hall en coiffant d’un melon son crâne dégarni. Il arrive que l’esprit désincarné qui contrôle le corps refuse de le quitter. Il faut alors à l’esprit du médium une force mentale considérable pour déloger l’envahisseur et reprendre possession de son enveloppe. Sinon…

— … sinon, c’est la mort, pronostiquai-je.

— Une fin rapide et atroce. La pire qui se puisse imaginer.

Le docteur m’adressa un dernier salut de son couvre-chef avant de dévaler en caracolant les marches du perron.

1- Voir Le Fantôme de Baker Street, op. cit.

2- À la fin de 1932, la librairie ouverte quelques années plus tôt par Arthur Conan Doyle ainsi que le musée psychique installé au sous-sol ont dû fermer leurs portes. On transféra tous les objets de collection dans un cabinet appartenant au spirite Stephen Foster, à Bayswater, mais l’ensemble fut perdu durant la Seconde Guerre mondiale. (N.d.É.)

3- Voir Les Portes du sommeil, 10/18, n° 4091.

4- Le St Bartholomew’s Hospital. (N.d.É.)

5- Mes recherches ultérieures m’ont permis d’identifier cet autre personnages comme étant le Dr Robert William Felkin (1853-1926), qui dirigea à partir de 1903 la Stella Matutina, l’une des branches séparationnistes de l’Aube dorée. Arthur Conan Doyle semble avoir été très impressionné par le Dr Felkin, puisqu’il le fit réapparaître aux chapitres XIV et XVII de son roman Au pays des brumes. (N.d.A.)