PRÉFACE.

 

Si les deux premiers livres ont répondu à leurs titres et mérité jusqu’ici l’attention du lecteur, nous offrirons dans celui-ci, les stratagèmes qui intéressent l’attaque et la défense des villes ; et, sans nous arrêter à aucun avant-propos, nous indiquerons d’abord les exemples utiles aux assiégeants, puis ceux qui peuvent instruire les assiégés. Ayant laissé de côté les ouvrages et machines de siège[90], dont la découverte, depuis longtemps perfectionnée, n’offre plus à l’art une matière nouvelle, nous avons classé comme il suit les ruses qui regardent l’attaque :

 

 

Chapitres

I Des attaques soudaines.

II. Tromper les assiégés.

III Avoir des intelligences dans la place.

IV Des moyens de réduire l’ennemi par famine.

V Comment on fait croire que l’on continuera le siège.

VI Ruiner les garnisons ennemies.

VII Détourner les rivières, et corrompre les eaux.

VIII Jeter l’épouvante parmi les assiégés.

IX Attaquer du côté où l’on n’est pas attendu.

X Pièges dans lesquels on attire les assiégés.

XI Des retraites simulées.

Voici, au contraire, ce qui regarde la défense des assiégés :

XII Exciter la vigilance des soldats.

XIII Donner et recevoir des nouvelles.

XIV Faire entrer des renforts et des vivres dans la place.

XV Comment on paraît avoir en abondance les choses dont on manque.

XVI Comment on prévient les trahisons et les désertions.

XVII Des sorties.

XVIII De la résolution des assiégés.