{1} Fille de Jean, seigneur de Marcillac et de Catherine de La Béraudière, elle-même fille de Frottier de La Messelière, une très noble famille qui possède toujours l’admirable château du nom, à Queaux, près de L’Isle-Jourdain, en Poitou.
{2} Certains dictionnaires, parmi les meilleurs, persistent à la faire naître en 1641 !
{3} Vendu au titre des biens nationaux, il devint propriété des Robert de Beauchamp qui, loin de le restaurer, en précipitèrent la disparition : ils l’utilisèrent en effet comme source de matériaux.
{4} Fils de Louise, comtesse de Maure, et de Gaspard de Rochechouart premier marquis de Mortemart. Pour services rendus à Henri IV, Gaspard avait obtenu l’érection de sa terre en marquisat et l’admission de son fils auprès de l’héritier de la couronne.
{5} Gabriel était même un intime de Richelieu avec lequel il avait quelque degré de parenté : la grand-mère paternelle du cardinal était en effet née Rochechouart. Dans sa correspondance, Richelieu le nomme « Le fidèle ».
{6} Guy et Louis de Mortemart furent évêques de Saintes de 1426 à 1492.
{7} Elle aimait que l’on prononce Tonne-Charente !
{8} C’est à Catherine de Médicis que l’on doit l’invention des bataillons de jolies jeunes femmes – escadrons volants – qui entouraient les princesses.
{9} Rue disparue dans la trouée du boulevard Saint-Germain. Elle reliait la rue des Saints-Pères à la rue Saint-Benoît. Les Montespan y furent ruinés et, ironie du sort, les Taranne, qui y possédèrent un hôtel, avaient été les argentiers des rois Charles VI, Charles II et Louis XI.
{10} Marie-Christine de Gondrin de Montespan mourra le 5 avril 1675 et sera inhumée dans le caveau de Saint-Germier en l’église Notre-Dame de la Dalbade à Toulouse. (Archives du capitole de Toulouse.)
{11} Traité franco-anglais de Douvres, contre la Hollande.
{12} Duc de Noailles, Histoire de Mme de Maintenon.
{13} La Palatine.
{14} Elle raillait tout le monde et se raillait elle-même pour dispenser les autres de le faire (cf. Arsène Houssaye).
{15} On prononçait alors Hudicourt.
{16} Pour la première fois les portières sont garnies de vitres.
{17} Démoli en 1687 et remplacé par le Grand Trianon.
{18} Journal de La Grange.
{19} Le biribi comptait 70 compartiments. On y gagnait soixante-huit fois sa mise. Il sera interdit en 1837
{20} On disait alors Oudenaarde.
{21} Intendant de la Marine à Brest.
{22} Il n’y eut pas de déclaration. Louis XIV se contenta de faire afficher un placard annonçant ses intentions belliqueuses.
{23} Rien à voir avec le Père du même nom.
{24} Il fut académicien en 1681 : il était âgé de trente-neuf ans.
{25} C’est sous ce nom précieux que Mme de Sévigné désignait Mme de Montespan dans ses correspondances.
{26} Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, prêtre, docteur en théologie, édition 1759.
{27} Mme de Montespan et la légende des poisons (1908).
{28} L’Affaire des poisons.
{29} La redoutable Voisin était donc naïve au point de ne pas croire en la prestidigitation ! Et La Reynie lui-même a estimé surnaturel ce qui n’était, en fait, que des tours de passe-passe.
{30} Mme de Montespan, 1936.
{31} Né à Namur en 1811 (Namur était alors une ville française), mort en 1884. Son frère cadet Félix était, quant à lui, philosophe et archéologue.
{32} Voir les tomes IV à VII des publications de François Ravaisson.
{33} Mme de Sévigné.
{34} Selon Mme de Sévigné.
{35} Bien que par moments, dans ses interrogatoires (voir page 173), Guibourg situe cette messe noire et la conjuration en 1675. L’abbé du diable semble brouillé avec les dates.
{36} La des OEillets : une grande comédienne. Une maîtresse de Louis XIV (L.A.P.)
{37} La prière pour le Roi.
{38} Correspondance de Pasquier Quesnel.
{39} Antoine Arnauld, dit le Grand Arnauld (1612-1694), chef du parti janséniste.
{40} Actes capitulaires du prieuré de Souvigny près Bourbon.
{41} André Jubert de Bouville avait épousé le 1er décembre 1664 Françoise Nicole des Marets, fille de Marie Colbert, elle-même soeur du ministre d’État.
{42} Il s’agit sans doute des frais pour la sépulture de Louise-Marie-Anne.
{43} On note encore sa venue à Bourbon en 1689, 1692, 1693, 1696, 1699, 1700, 1703 et... 1707.
{44} Mémoires du duc de Luynes.
{45} Voir la Palatine
{46} AB XIX 2927 dossier 17.
{47} Fils de François. Chez les Félix, on incisait de père en fils.
{48} Lettres historiques et galantes de deux dames de condition.
{49} Mémoires sur les années 1688 et 1689
{50} Essai historique sur la cour de Louis XIV.
{51} Arsène Houssaye, op. cit.
{52} Dialogue imaginé par Arsène Houssaye, op. cit.
{53} Vie des dames galantes.
{54} Mlle de Blois, bru de la Palatine.
{55} Mlle de Nantes.
{56} Document retrouvé par l’historien J. Lemoine dans les archives d’un notaire toulousain et publié – en 1907 – dans le Journal des Débats.
{57} Irène = Athénaïs, Epidaure = Bourbon.
{58} La Bruyère.
{59} Fille de la maréchale de Noailles.
{60} La mort, selon Buffon, lequel voit le jour en... 1707.
{61} Villars était alors propriétaire du château de Vaux !
{62} Saint-Simon.
{63} Dans le département de la Sarthe.
{64} À mi-chemin entre Bourbon et Moulins.
{65} Saint-Simon.
{66} Mercure galant.
{67} Ferdinand fut victime d’un accident de la circulation le 12 juillet 1842 en se rendant à Neuilly pour saluer ses parents avant d’aller inspecter les régiments à Saint-Omer. Les chevaux de son phaéton se sont emballés, il a voulu sauter au bas de sa voiture, sa tête a frappé lourdement le pavé. Il est mort quelques heures plus tard.
{68} Il était contrefait, souffreteux, débile, innocent, se tenait toujours droit comme une chandelle et ne pouvait dormir qu’assis. (Cf. rapport d’autopsie, archives de la Maison de France.)
{69} Alphonse de Châteaubriant, La Meute.