Le vice-Président américain Dan Quayle : La guerre sera rapide et décisive.
Soixante divisions (de 700 000 à 750 000 hommes) irakiennes sont déployées au Koweït et sur la frontière avec l'Arabie Saoudite. Saddam Hussein annonce la fin du déploiement annoncé le 19 novembre.
Roland Dumas téléphone à Michel Vauzelle pour l'informer que le Président souhaite qu'il se rende à Bagdad : Nous pensons que ce voyage peut être utile. Vauzelle rappelle le Président qui lui dit : En effet, mais vous en faites votre affaire.
Vauzelle téléphone à l'ambassadeur d'Irak, qui organisera son voyage.
Vœux télévisés du Président : Comprenez-moi : si nous laissons violer le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, rien n'empêchera, un peu partout, le fort d'écraser le faible, d'imposer sa violence. J'ai connu cela quand j'avais vingt ans et je ne veux pas que cela recommence. En tout état de cause, la France appliquera les résolutions du Conseil de Sécurité, y compris le recours éventuel à la force. Voilà pourquoi j'ai décidé l'envoi de nos soldats au Moyen-Orient. Mais je crois encore aux chances de la paix, et la France y travaillera jusqu'au bout, à la condition de tenir bon sur les principes. C'est ce qui s'est produit pour les otages. Aujourd'hui, ils sont libres. C'est ce qui peut se produire demain pour le Koweït Alors s'ouvrira le temps du dialogue. Je souhaite qu'il s'organise dans le cadre d'une ou plusieurs conférences internationales où ne sera éludée aucune question : ni le droit d'Israël à la sécurité, ni le droit des Palestiniens à posséder une patrie, ni le droit du Liban à son intégrité, ni le droit de tous, de l'Irak, du Koweït, à vivre en paix dans une région où l'on aura la sagesse, comme nous l'avons fait en Europe, de préférer l'entente à l'affrontement perpétuel...