CHAPITRE IV: La folie du Temps

 

 

 

 

C’était accompagné du lieutenant Morgan et d’un marin spécialiste de la communication que le commandant Connors monta sur le kiosque, une fois le sous-marin de retour en surface.

 

Le commandant fut le premier a posé le regard au dehors, muni d’une paire de jumelle il scruta l’horizon noir, qui s’illuminait de temps à autre.

 

Le lieutenant ainsi que le préposé aux communications regardaient aussi l’étrange spectacle, de temps à autre on entendait comme des coups de tonnerres.

 

"Cela viens de la côte monsieur" Dit Morgan.

 

"Oui, justement c’est ce qui m’inquiète, c’est de la côte coréenne que cela viens."

 

Le marin fit une remarque judicieuse.

 

"Ont dirait des bruits de canonnades."

 

Connors pris la remarque au sérieux.

 

"C’est comme si nous assistions de loin à un débarquement" Ajouta Morgan.              

 

Oui, mais cela faisait plus d’une dizaine d’année que la péninsule coréenne avait vue ces derniers combats.

 

Connors demanda subitement à ce qu’on lui apporte une paire de jumelles plus puissante.

 

Ont tarda à lui en apporter une, ce qui le rendit encore plus de mauvaise humeur, mais finalement, il pu vérifier quelque chose à l’aide de cette longue-vue moderne.

 

"Effectivement, malgré l’obscurité, je vois à peu près une dizaine de bâtiments de surface" Expliqua le commandant.

 

"Attendez ! Un de ces bâtiments tourne le flanc, et noté ce chiffre matelot : 07720. Allez me vérifiez l’origine du bâtiment dans nos dossiers matelot. "

 

"Bien commandant."

 

Le matelot descendit par l’échelle de coupé, le lieutenant Morgan posa une question simple au commandant.

 

"Que ce passe t-il commandant? Est-ce que

la Navya entreprit des manoeuvre au large de la péninsule coréenne?"

 

"J’en doute fort, vue l’importance des forces engagés, peut-être que oui, mais alors pourquoi si près de la frontière nord-coréenne, exactement dans le secteur de…"

 

Tout à coup quelquec chose lui revint à l'esprit, dans sa mémoire, un évenement similaire s'était produit déjà.
Il appela par l’interphone le navigateur, lui demanda leur position, et quand celui-ci lui répondit qu’ils étaient à peu près à 20 miles du port d’Inchon, sa gorge se noua.

 

Trenton, arriva, il était vêtu d’une parqua bleu marine et grelottait, il n’avait pas l’habitude du froid polaire sous ces latitudes.

 

 

"Commandant, j’étais dans le coin, et j’ai appris qu’il se passait quelque chose."

 

Le lieutenant haussa les épaules, et se remit à observer l’horizon où se déroulait une étrange bataille.

 

Le commandant, était perturbé, il ne savait pas ce qui s’était passé, mais pressentait que quelque chose de mauvais était arrivé.

 

L’agent de l’O.N.I., pris des mains du lieutenant sa paire de jumelle et regarda dans la direction des éclairs et des bruits de tonnerre.

 

"Mais ont dirait qu’il y a la guerre sur la côte" Fit-il remarqué sur un ton abasourdi.
Connors restait dans son mutisme.

Sur ces entrefait un marin arriva porteur d’un petit papier qu’il tendit au commandant.

 

Ce dernier le lu et le laissa tombé, le papier s'envola dans les airs.

Morgan reprit le papier au vol et lu à haute voix :

 

 

"0772 numéro de l’USS PEAK coulé au large de Pusan le 25 novembre 1952."

 

Trenton, ainsi que le lieutenant restèrent un long moment sans comprendre.

 

"Vous avez peut être mal lu le nom sur la coque?" Demanda Morgan effaré.

Connors hocha la tête:

 

 

"J’aimerais le croire, mais cela fait trop de coïncidence".

 

Il rappela par l’interphone le matelot parti faire des recherches sur le 0772.

 

"Veuillez me donner de plus amples informations sur l’USS Peak."

 

Le matelot rappela un moment plus tard.

 

"Monsieur l’U.S.S Peak a participer à la campagne du pacifique, Kwajelen dans les Gilbert notamment, après la guerre, il est stationner à Tokyo, d’où il participera lors de la guerre de Corée au conflit, il a fait parti de

la Taskforce qui mena l’opération de débarquement Amphibie d’Inchon."

 

"Inchon! C’est cela!" Répéta Connors comme s'il avait découvert quelque chose d'extraordinaire.

"Vous voulez dire commandant que nous assisterions là, à la bataille d’Inchon?" posa Morgan au comble de l'incrédulité.

"C’est impossible!" Ajouta quelqu'un.

 

"A moins de revenir en arrière" Coupa Trenton " Je suis un amateur de science-fiction."

 

L’agent de l’O.N.I., s’exclama soudainement:

 

"Regardez ma montre"

 

Il tendit son poignet, et malgré le noir, Connors et Morgan virent que l’aiguille s’était arrêtée.

 

 

Connors s'aperçut que la sienne était aussi arrêtée, ainsi que celle de Morgan, et ont lui confirma par l’interphone que l’horloge du bord ne marchait plus.

 

Au même moment, le quartier-maître Stewart monta dans le kiosque, il était accompagné par une femme en blouse blanche, portant un casque comme tout le monde.

 

Il s'agissait du professeur Robinson, elle lui annonça qu’il y avait eut un incident avec les turbines éléctro-magnétique.

 

"Là!"

 

Morgan avait pointé son doigt sur la surface de l’eau, tout autour de la coque l’eau bouillait!

 

Trenton indiqua à la surprise générale que l’aiguille de sa montre avait bougée d’une seconde.

 

Personne n’y comprenait plus rien!

 

Connors allait donner un ordre, quand tout à coup, le matelot qui s’apprêtait à redescendre fut fauché par une rafale de mitrailleuse qui passa à deux doigts de Trenton et de Stewart.

 

Tous se jetèrent àa plat ventre, quelque chose passa au dessus d’eux dans un bruit de moteur à hélices.

 

Connors ordonna à tous de regagner l’intérieur du sous-marin, Trenton fut le dernier à descendre, il eut le temps de voir ce qui volait dans leur direction, était un avion.

 

 

 

 

"Paré à plongé" Ordonna le commandant Connors s’essuyant le front.

 

La stupeur se lisait sur son visage, le lieutenant Morgan contenait mal son émotion, quand au professeur Robinson elle était en larme.

 

Seul Trenton restait imperturbable, il réfléchissait.

 

"Commandant, je viens de voir ce qui a descendu l’un de vos gars, il s’agit d’un monoplace, de type Mitsubishi, plus connu sous le nom de Zéro."

 

L’affirmation ajoutait encore plus à la confusion qui régnait dans les esprits.

 

Tout d’abord l’USS Peak, ensuite ce Zéro.
Le commandant se gratta le menton, il reprenait peu à peu ses esprits, et il demanda sur un ton vif.

"Professeur Robinson! Pouvez-vous nous apporter une réponse logique à tous cela?"

 

Elle sécha ses larmes et dit.

 

"Peut-être qu’un champs éléctro-magnétique nous envoi des images d’autrefois."

 

"Ou bien provoque chez nous des hallucinations" Jeta quelqu'un de l'équipage.

"Et la mort de Templeton, ce n’est pas une hallucination" Coupa Stewart

 

Trenton entra dans le débat.

 

"Et si tout simplement, nous étions victime de ce que l’ont peut appeler un voyage vers le passé?"

 

 

"C’est ridicule" Dit Robinson.

 

"Le ridicule, ne tue pas, et comme vous l’avez vu pour le matelot Templeton, c'est sérieux, j’ai réfléchit un bon moment, et pour quelqu’un de coutumier de l’impossible grâce à mes lectures je crois fermement que nous sommes entrain de voyager dans le temps."

 

L’affirmation de Trenton laissa pantois tout le monde, dans la salle de commandement.

 

Il continua son exposé.

 

"Prenez l’USS peak, nous assistons au première loge au débarquement d’Inchon en 1950 puis un peu plus tard c’est un Zero qui nous attaque, donc nous serions dans les années 40, si ma théorie est bonne, nous devons effectué des sauts dans le passé par bon de dix ou 15 ans, je vous conseil d’arrêter vos turbines éléctro-magnétique."

 

Connors s’adressa au professeur, elle secoua la tête.

 

"Elle ne peuvent plus s’arrêter, elle ont surchauffé, le seul espoir c’est qu’elles s’arrêteront toutes seul faute de courant"

 

"Oui, et nous aurons le temps de revenir dans le passée de 100 ou deux cent ans ou plus." Repliqua Trenton.

 

Robinson s’emporta.

 

"Voulez-vous cessez avec vos histoires d’anticipation Trenton."

 

 

L’agent de l’O.N.I. souri.

 

"Si vous ne me croyez pas, jeter un coup d’oeil à votre montre, l’aiguille à bouger deux fois depuis que nous parlons, et qui sait combien de fois elle a bouger, annonçant que nous avons fait encore un bon dans le passée."

 

"La théorie de la relativité dit que."

 

"Vous voulez nous laisser avec vos théories à la noix, c’est du concret ma chère."

 

"Assez Trenton, Professeur comment expliquer vous la surcharge des turbines?"

 

"Je l’ignore, elles ont été testé 5 fois à Frisco (San Francisco), sans problèmes."

 

Trenton intervint de nouveau.

 

"C’est simple, et cela tombe sous le sens, elle ont été sabotez, ce qui signifie que nous avons un traître parmi nous."

 

La dernière phrase de l’agent de l’ONI sonnait comme une accusation.