CHAPITRE XV: MIKAEL GORBYCH
Ingrid Korich écrasa sa cigarette avec son talon, et frappa à la porte.
Deux personnages vêtus de cirer comme elle, ouvrirent.
Elle leur présenta son distinctif.
Ils la laissèrent entrée, elle trouva entrain de se faire coiffé un quinquagénaire au crâne chauve.
C’était Mikaël Gorbych.
"Kamrade Secrétaire, voici votre discours que l’ont vient de m’apporter." Dit-elle en tendant une série de feuillet de papyrus.
Il arrêta sa coiffeuse et se leva.
"Je n’ai pas besoin de discours écrits, je sais ce que j’ai à dire Kamrade."
Il s’essuya le visage à l’aide d’une serviette fourni par la coiffeuse qui gardait les yeux baissés.
Il ajouta le sourire aux lèvres.
"Kamrade Korich Ingrid, je sais ce que j’ai à dire, cela vient des tripes, et demain après le meeting, je demanderai aux membres du Parti de choisir entre moi ou ce pleutre de Yavrich."
Elle accueillit ce discours avec circonspection, même si elle partageait certaines thèses radicales de Gorbych, elle préférait rester loin des intrigues politiciennes.
Elle était juste présente pour assurer sa sécurité.
Quand il fut enfin prêt, un peu plus tard, ils sortirent de la loge.
Les attendaient dans le couloir 6 gardes armés, en plus de Korich et des deux gardes personnels de Gorbych, le petit groupe traversa l’étage où se trouvait les loges.
Les coulisses du théâtre, et finalement arrivé au pied de la tribune aménagé où devait se produire le speetch.
La salle était comble, et pas une personne n’était debout, si ce n’était les 20 ou 30 gardes qui contrôlaient les entrés menant à la grande salle.
Gorbych se détacha du groupe, et sous les yeux attentifs de Korich, monta à la tribune sous les acclamations de l’assistance qui applaudissait son entrée en scène.
"Kamrade !" Commença Gorbych sur un ton serein, "Il y a quelques années de cela quand les délégués du Parti choisi par vous m’ont assigné la mission de diriger le parti un et indivisible…"
Korich porta son attention sur la salle, elle chercha dans sa poche son arme.
Elle restait sur ses gardes, elle se souvenait que le premier secrétaire avait reçut récemment une lettre de menace de mort. Est-ce que l’assassin se montrerait?
Il y avait un Kriepki, qui se trouvait au troisième rang, sa tête lui semblait familière, mais elle n’arrivait pas à le situer.
Elle reporta son attention un moment sur le discours de Gorbych qui commençait à enflammer le publique.
Mikaël Gorbych était rouge et exalté.
"Oui, et je le dit, nous perdons plus de 1 millions de tonnes de céréales par jours à entretenir des forces armés dans le nord qui pourchassent les primitifs, alors que beaucoup de nos compatriotes sont dans le besoin, l’Etat perd des vivres dans une guerre qui ne se terminera jamais, oui, et les primitifs ce montre de plus en plus entreprenant voir ambitieux, depuis l’irruption d’un primitif du nom de Flint. Que fait notre armé? Que font nos services de répressions? Ils n’arrivent pas à atteindre ce primitif qui se terre dans le nord, et qui ose venir sur nos terres, tendre des embuscades à nos forces, malgré tous nos efforts, nous n’arrivons toujours pas à mater ses tribus nomades, non je le dit, pour moi la solution la meilleur est la guerre totale aux primitifs, pas de demi mesures comme autrefois, les primitifs qui sont parqués dans les réserves sous bonne garde doivent être purement et simplement stérilisé, je vous le dit! Il en va de l’avenir de notre race! Seul une espèce doit jouir de la domination totale sur cette terre, et je veux que ce soit la notre. Nous Kriepki sommes les élus, ceux choisi par les dieux qui ont créer Adam et Eve sur Terre. Oui, il faut stérilisé les primitifs sous notre garde, et ceux qui sont encore en libertés doivent être purement et simplement traqué et abattus jusqu’au dernier. C’est ce que je propose, et je proposerai ceci au Plaenum du Parti la semaine prochaine."
Il termina son discours en levant les deux bras en l’air.
La salle se leva et un tonnerre d’applaudissement s’en suivit.
Ingrid Korich frémit tant la vague d’enthousiasme était générale.
Mikaël Gorbych descendit de l’estrade et fut salué par ses principaux collaborateurs.
Tout à coup, au moment où il allait entré dans les coulisses, une voix explosa venant de la salle.
Ingrid Korich n’eut pas le temps de voir ce qui se passait, la salle avait sombré dans la panique, quelqu’un avait crié qu’une bombe avait été placée sous la tribune, dans la confusion, un personnage s’était détaché de la foule qui fuyait prise de panique, pour se précipité droit sur eux au cri de « mort Gorbych vive Yavrich! ».
Korich voulu intervenir, mais l’inconnu avant même que l’ont eu pu réagir ouvrit son manteau et tout à coup il explosa, le premier secrétaire et trois de ses collaborateurs furent soufflés par la violence de l’explosion.
Quand à Ingrid Korich, elle avait eut juste le temps de sortir son arme, la violence de l’explosion l’avait aussi atteinte, mais moins, elle souffrait de quelque contusion.
Elle se releva très rapidement, en se tenant l’épaule droite.
Elle vit le corps de Gorbych déchiqueté, un spectacle horrible.
Des cris fusaient des quatre coins de la salle qui commençait à se vidé, les gardes qui étaient demeurés dans la confusion la plus totales commençaient à peine à réalisé la gravité de la situation et tentaient de canalisé le flux important des spectateurs qui fuyaient.
"Il est mort!" lui cria aux oreilles une secrétaire.
Ingrid Korich la poussa et sorti son arme, elle chercha du regard l’individu qui était assit au troisième rang, car elle l’avait reconnue.
Il n’avait pas eut le temps de prendre la fuite, car les portes avaient été fermées maintenant.
Il était encore dans le vaste hémicycle, mais où?
Puis, tout à coup, elle remarqua un individu qui se fondait dans la foule qui cheminait vers la sortie, chose étrange il n’avait pas l’air paniqué.
"Halte!" Dit-elle à son adresse en courant dans sa direction.
Elle tira, ce fut à ce moment, que l’individu se jeta sur un spectateur et s’en servit comme d’un bouclier.
Le menaçant de son arme, il se fraya un passage entre les spectateurs, et atteint l’une des entrées les gardes hésitaient à tirés surtout qu’il avait un otage.
Ses secondes d’hésitations, profitèrent à l’inconnu qui jeta l’otage contre les gardes et bousculant les autres, sorti dans le couloir.
Ingrid Korich et deux gardes plus rapides étaient sur ses talons, elle tira à plusieurs reprises, mais manqua sa cible de peu, car l’inconnu courait en zigzagant, et avait dans le même temps à son passage brisés toutes les lampes garnissant le couloir et fournissant la lumière, ce qui n’arrangeaient pas les choses.
L’inconnu se dirigeait vers les combles du théâtre, non pas vers l’une des sorties qu’il savait surveillé.
Korich appela par radio des renforts.
Puis, au détour du couloir, quelqu’un sorti du noir et commença à mitraillé le groupe, fauchant quelques gardes, Ingrid Korich plus vif s’était jetée sur le sol.
Elle avait répliquée, après un instant les tirs cessèrent.
Ils découvrirent un corps était étendu sur le sol.
A la lumière d’une lampe torche, elle découvrit le visage d’un Kriepki, mais en regardant mieux elle vit que l’individu, un colosse, portait un bonnet et de fausses pointes d’oreilles.
Elle cracha sur le cadavre et reporta son attention sur le couloir par lequel le tueur s’était enfui.
"Un primitif qui aidait à la fuite d’un Kriepki, s’est impensable" Jeta l’un des gardes.
Ingrid le frappa au visage.
"Imbécile, ce primitif portait de fausse oreilles pour nous ressemblé, l’autre est Flint!"
Elle lança en avant deux gardes, préférant rester à l’arrière au cas où l’assassin aurait d’autres complices dissimulés dans les couloirs.
Un escalier en colimaçon menait aux combles du théâtre, elle s’était dit que les assassins étaient entrés par les égouts et tentaient de sortir par le même endroit.
Elle appela par radio demandant que les bouches d’égouts donnant sur le théâtre soient gardées.
Elle sentait, qu’elle tenait Flint.
Mais lorsqu’elle atteignit la grille donnant sur le mince boyau sortant dans les égouts, elle eut la mauvaise surprise de tombés sur 3 policiers.
Ceux-ci affirmaient que les sorties ainsi que le boyau menant ici avait été ratissé sans résultats.
De toute évidence, Flint était revenu sur ses pas!
Ce ne fut que lorsque un garde s’effondra à ses pieds la gorge transpercé par des coutelas qu’elle compris que Flint se cachait ici même!
Tous, tirent au jugé, et la salle sombre fut tout à coup éclairé par les feux des armes.
Cela n’empêcha pas la mort de trois gardes, abattus par balles, dont deux étaient des policiers.
Korich, à l’abri derrière une énorme caisse posé la comme par miracle, restait seule, avec les deux derniers policiers.
Elle tentait vainement de situé Flint, mais comment faire, il avait tiré mais son arme n’avait pas jeté d’éclairs susceptibles de le trahir.
Elle entendit tout à coup des bruits de pas, c’était ceux de Flint qui s’enfuyait dans la direction inverse du chemin par lequel ils étaient venus.
Le policier lui lança sa lampe torche, elle éclaira la pièce, vide, mais elle s’arrêta un instant sur le corps du garde tué au coutelas. Il ne portait plus sa chemise.
Flint en avaient besoin pour passé les contrôles, et du sang sur une chemise eut attiré l’attention comprit elle !
Elle se rua sur l’escalier, en appelant par radio les différents tireurs d’élites postés sur les toits, ordre était d’abattre toute personne sortant du théâtre et vêtu d’uniforme de l’armée populaire.
Elle croisa dans les couloirs menant à la sorti plusieurs agents qui n’avaient rien vu.
Ingrid Korich fini par atteindre la sortie principale, là, la foule était canalisée par des soldats en armes.
De toute évidence, Flint avait passé les barrages!