CHAPITRE XII: Autrefois John Flint

Il faisait très froid dehors.

 

Flint n’aimait pas le froid, il aurait préféré se retrouver coincé dans un trou perdu au beau milieu de la savane africaine ou de la jungle de Bornéo, plutôt que de devoir subir cet enfer que l’ont appelait hiver polaire.

 

Car, l’endroit était tout sauf un Eden!

 

Cela faisait plus d’une semaine qu’il restait dehors à contempler l’horizon.

 

Il n’arrivait pas à se souvenir de ce qui avait bien pu lui arrivé depuis ses 6 longues années, pouvait-il croire ses primitifs?

 

Ils semblaient l’avoir mis à leur tête, l’avantage était que l’ont ne l’ennuyait pas, ont le laissait tranquille, ils devaient pensés qu’il était entrain de réfléchir à une nouvelle stratégie, mais non, il étudiait le moyen de sortir de ce guêpier et surtout d’en sortir vivant.

 

Krivi arriva, il avait l’habitude de discuter avec lui.

 

Son peuple le craignait lui Flint car ils lui prêtaient des pouvoirs magiques.

 

Ce qui l’avait bien fait rire, mais si cela pouvait lui servir, pourquoi pas?

 

"Maître Flint, voici boisson pour mémoire." Dit Krivi.

 

Le vieux portait une longue fourrure de loup et apportait un gobelet rempli d’une boisson chaude.

 

Flint se tourna vers lui.

 

"Dit moi Krivi, as-tu jamais visité une des cités des Kriepki?"

 

Krivi devint sombre.

 

"Non, mais toi oui, pour cette raison que toi été victime de « eau du souvenir ».

 

Il lui demanda de le suivre.

 

Ils rentrèrent dans la cabane qui lui servait de loge, Krivi lui dit.

 

"Avant toi partir pour terre Kriepki, tu écrire langue des sorciers quelques chose pour Junaz qui connaître langue, si toi pas revenir."

 

Il ouvrit une petite commode, et en tira une série de feuillets.

 

Flint constata avec étonnement, qu’elles étaient écrites de ça main en anglais, pour ce primitif, l’anglais devait être une langue de sorcier.

 

Il les lut à haute voix.

 

 

 

"Moi John Flint, au cas où, je ne reviendrais pas vivant de mon voyage sur la terre des Kriepki, je demande à Junaz, que Krivi fera venir pour lire ses pages, de s’efforcé de retrouvé une épave que je décrit sur ce dessin."

 

 

 

Le dessin représentait un sous-marin.

 

 

 

"

Cet épave représente le dernier espoir de la race humaine pour échappée à l’extermination que lui destine les Kriepki, cette race issue d’après mes informations du croisement d’un humain du nom de Kondratiev et d’une femelle lémure il y a de cela plus de 17 milles ans."

 

 

 

Flint se figea, ce qu’il apprenait, ne lui plaisait pas, il avait du mal à le croire.

 

 

 

"L’épave contient de puissantes armes qui si elle sont utilisés feront disparaître toute la race Kriepki en un instant, j’ai enseigné à Tya, la plus intelligente des humains, comment entré les coordonnés des principales cités Kriepki, cité qui durant 5 ans j’ai soigneusement répertorié au cours de plusieurs expéditions qui ont coûté la vie à bon nombre de ces braves homo sapiens."

 

 

 

Krivi le regarda avec intérêt.

 

"Tya pas ici pour moment, mais va revenir bientôt."

 

Flint grogna.

 

Cela lui faisait une belle jambe pensa t-il devenu sombre.

 

17 000 ans! 17000 ans, et une espèce hybride régnait sur la terre?

 

Il reporta son attention sur deux feuillets.

 

 

 

"

Analyse de l’espèce Kriepki [...] J’ai constaté en interrogeant les plus vieux que j’ai eu l’occasion de rencontré, que les Kriepki disposaient d’une technologie équivalente à celle que l’ont connaissait vers le milieu du 20e siècle, voitures essentiellement mu par un mélange de gaz, dirigeables à l'hydrogène, les Kriepki, pourtant détestent l’eau, ils n’ont aucune marine, ni art pour la navigation, sûrement une relique de leur lointaine origine Lémure […] Ils vivent dans des villes au nombre de 23, des mégalopoles d’après le dernier recensement que je me suis procuré dans un bureau isolé de la campagne Kriepki, ils seraient au nombre de 55 millions, c’est peu en pensant au fait qu’ils ont une histoire longue de 17 000 ans, mais cela s’explique par leur origine, un seul individu et plusieurs lémures, Kondratiev a dû perdre vraiment la tête.[...] A son sujet, il est sûre et certain que Kondratiev a inspiré l’idéologie communisto-raciale qui régit la vie de cette race depuis plus de 17000 ans !  D’une part, je pense que Kondratiev a donné à sa progéniture toutes les connaissances qu’il pouvait avoir, notamment dans 5 domaines que les Kriepki suivent aveuglement : chimie, construction, mécanique, agriculture, politique mêler au culte nouveau d’arbres que kondratiev par l’entremise de son Adam et Eve, deux de ses nombreux enfants font cité dans leur livre sacré.

 

Ainsi Adam et Eve Kriepki sont ceux qui enseignèrent à toute la race nouvelle les rudiments de la civilisation, je pense que l’histoire Kriepki enseigné dans leurs manuels en Russe contient quelques faussetés, mais dans l’ensemble tout ce tiens, car les dates et les faits m’amènent à pensé que la rapide ascension des Kriepki est dû à leur connaissance supérieur hérité de Kondratiev et des siens, si bien, que les premiers Kriepki  qui ressemblaient aux humains a part leurs oreilles pointus ont pris le dessus sur les Homo sapiens.

Depuis ce temps les homo sapiens vivent pourchassés par les Kriepki qui leurs vouent une haine féroce. Ce qui n’empêche pas certains Homo sapiens jugés utiles au régime racial d’être acceptés comme agent pouvant les aider [...]

 

Il y a une chose grave, depuis quelque temps j’ai constaté que certaines de nos embuscades tendues aux Kriepki afin de nous fournir en munitions étaient de plus en plus sanglantes pour nous, comme si les Kriepki avaient appris nos méthodes que j’ai copié du Vietminh. […]

 

L’explication du fait que les Kriepki ont appris de nous m’est venu au cours de la prise d’une ferme abandonné en terre Kriepki, sur le corps de l’un des 9 Kriepki, Junaz, mon second, a découvert un petit dépliant dans lequel est indiqué la manière d’agir pour les soldats afin de ne pas tombé dans les pièges, le livret était signé Franck Trenton Tavrich.

 

 

 

Dans l’esprit de John Flint, le nom de Franck Trenton fut comme un déclic, tout à coup tout lui revint en mémoire.