CHAPITRE XVIII: La fin de Trenton
Gravir à la seul forces des bras la pente escarpé de ce qui était appelé "Falaise des Anges" n’avait pas été facile, même s’il avait suivi le sentier qu’il connaissait.
Flint arriva après plus de 3 heures au sommet, où il trouva posé sur le sommet un dirigeable.
Un homme attendait au pied de la nacelle.
C’était Trenton, visiblement, il n’était pas venu seul, Flint, s’arrangerai pour rester hors de porté des tireurs qui devaient se dissimulés à bord.
Il évalua la distance, avant de se montrer à Trenton.
Quand celui-ci le vis, il jeta sa cigarette au sol.
"Enfin nous revoilà après un bon bout de temps" Plaisanta Flint." Drôle de voir qu’un exemple d’agent de l’O.N.I. change de camp."
Trenton serra les poings.
"Si j’ai choisi le camp des Kriepki, c’est que j’ai découvert un autre monde."
"Oui, une sorte d’ersatz du bolchevisme à la sauce raciale"
"Non, plus que l’autoritarisme, la discipline dans la société Kriepki est admirable, il n’y a pas de crimes de sang dans cet société, personne ne meurt de faim, il n’y a pas de riches, puisque l’argent n’existe pas, tout est payé en nature. L’avidité y est inexistante."
Le discours idéaliste de Trenton ennuyait Flint.
"Vous avez trahis vos semblables pour une vaste utopie, je vous le demande pour la dernière fois, rejoignez mon camp et celui des humains."
Flint se garda bien de cité sa recherche du SSBN Ticonderoga.
La dernière phrase de Flint resta sans suites, comme il l’avait prévu, Trenton refusa.
"Non, je suis maintenant quelqu’un dans ce monde, et j’ai fondé une famille."
Flint se mis à rire.
"Alors très bien, nous avons toujours en suspend l’affaire qui nous concerne, je n’ai pas oublié les séances de tortures que vous m’avez fait subir à Saigon."
Trenton acquiesça et siffla dans une espèce de petit tube.
A son signal, une demi douzaine de dirigeables de plus grande taille apparurent dans le ciel.
A bord de l’un des dirigeables se trouvait Dyna Tavrich.
Au sol, Flint levant les yeux sur le spectacle souri à Trenton.
Qui pointait son arme dans sa direction.
"Maintenant, lève les mains en l’air."
Flint souffla.
"Moi qui croyait que vous seriez assez courageux pour venir seul et m’affronté comme un homme."
Trenton s’avança et fouilla ses poches, il trouva un papier contenant une feuille.
"Du Sotch, tu croyais ne pas te faire prendre vivant, avance maintenant, ils te veulent vivant."
Flint obéi et se dirigea vers le dirigeable, d’où sortirent des soldats en armes.
Trenton parla à la radio aux autres dirigeables.
"Tout est arrangé nous l’avons."
Il salua les dirigeables, mais tout à coup, il senti quelque chose de froid, il toucha sa poitrine et vis qu’elle ruisselait de sang.
Il n’eut le temps de voir que des soldats qui tombaient du dirigeable, et Flint de la nacelle avant, sortait la tête.
Il lui avait tiré dessus.
Flint jeta un regard en direction de Trenton, cette fois pensait-il, l’animal avait payé.
Il ne lui restait plus qu’à semer les autres dirigeables, il allait voir si ces leçons de vol lui avaient servis à quelque chose.
Il piqua droit sur le groupe principal des dirigeables, dans une manoeuvre audacieuse le groupe se dispersa, lui permettant de gagner du terrain et de monté vers la couverture nuageuse, il avait eut de la chance, car l’ennemi ne s’était pas attendu a cela.
Même Trenton avait été abusé, il n’avait jamais eut dans l’intention de se battre avec Trenton ni de le ramener dans son camp, seul son dirigeable l’intéressait.
Volé un tel appareil était quasi impossible, car ils étaient très bien gardé.
Flint avait usé de se stratagème pour parvenir a ses fins.
Et d’une bonne lame de rasoir dissimulé dans sa manche droite, la suite avait été plus aisé.
***
"Maître Flint?" Dit une voix dans son dos. Il se retourna et vis, un homme et une femme debout sur le pas de la cabane.
Le colosse, c’était Junaz, l’un de ses meilleurs collaborateurs, la femme, portant une fourrure de loup, c’était Tya, petit bout de femme, d’une incroyable intelligence pour une primitive.
Ce fut elle qui parla.
"Maître Flint, j’arrive des terres de l’Est où j’ai pris contact avec le chef du peuple Kamaz comme vous me l’aviez demandé, il refuse de se joindre à nous dans notre combat contre les Kriepki, il dit avoir signé un pacte avec eux, lui et son peuple seraient laissé tranquille tant qu’ils n’apporteront plus d’aide à notre peuple."
Il réfléchit, c’était une nouvelle tactique utilisé par les Kriepki, divisé autant que possible les rares peuples humains qui pouvaient s’opposés à eux.
"Appel Krivi et les anciens, j’ai pris ma décision."
Elle disparu, tandis que le colosse restait planté là sans rien dire.
"Junaz!" Dit Flint en se levant.
Il s’approcha de lui et mis sa main sur son épaule droite.
"Ami, il est temps de retrouvé le Ticonderoga, ou si tu veux notre allié"
Il sorti dans le froid de canard, ses dents claquaient, il avait froid malgré les deux fourrures qu’il portait, la tempête de neige rendait difficile toute vision à moins de deux pas.
Le camp nomade commençait à résonner des coups de bois qui annonçait une réunion des anciens sous ses auspices.
Flint traversa le camp, dans lequel aucun enfant ne jouait, tous étaient enfermés dans les tentes de toiles en attendant que la tempête passe.
Dans l’une d’elle où Flint se dirigea, était rassemblé les chefs des tribu du peuple Rode qu’il avait fait appelé.
Krivi était assis au centre, Flint préféra rester debout.
"Mes amis !" Dit-il sur un ton ferme " La situation est ainsi, les Kriepki ce font de jour en jour plus forts, le temps joue pour eux, vos tribus ne résisteront pas longtemps à ce rythme."
"Oui!" Intervint l’un des chefs de tribus dénommé Faxo. "Mais toi quoi faire Maître Flint? Abandonné bataille comme autres? Et avoir sort réservé aux nôtres par les Kriepki?"
Un tumulte s’en suivit, Flint leva la main pour faire silence.
"Je n’ai pas terminé Faxo, je rappelais une évidence."
Flint s’était inspiré des méthodes de guérillas Vietminh entre autre.
Il ajouta
Que le temps était venu pour eux changer de méthodes.
"C’est pour cet raison que je vous ai fait appeler depuis une lune de si loin, le peuple de Rode est un peuple valeureux et courageux, Krivi que voici qui commande l’une de vos tribus est du même avis que moi. Il faut permettre au peuple Rode de gagner une terre plus sûre."
Faxo protesta énergiquement.
"Je hais Kriepki, et toi voudrais moi et ma tribu nous fuyons devant eux?"
Flint avait du mal à l’accepté, il avait au cours de ses années essayé de fixer les Rode dans des terres susceptibles de les protéger et de favorisé leurs développement il se disait que s’il ne réussissait pas dans sa mission d’abattre les Kriepki, peut-être sèmerait-il les germes de la civilisation parmi un groupe d’homo sapiens.
Mais, le temps ne jouait plus pour eux, les Kriepki devenaient de plus en plus entreprenant dans leurs traques aux humains.
Et l’irruption de Trenton aux côtés des Kriepki n’avait pas arrangé les choses.
Surtout qu’il leur avait enseigné tout ce qu’il fallait savoir sur l’art de la guerre.
"Ecoute Faxo." Répondit Flint un sourire aux bout des lèvres. "Ce que je vous propose c’est d’avoir la paix pour vous et vos enfants dans un endroit à l’abri des Kriepki."
Faxo le porte-parole des plus ardents dit.
"Pas de lieux sûre sur terre ou ciel qui soit à l’abri des machines Kriepki mêmes plaines enneigés où nous vivons sont devenu familière, ont même bâti ville d’où eux lancent expéditions."
Tout cela Flint le savait, la toundra n’était plus aussi tranquille pour les Humains qu’autrefois la ville dont parlait Faxo se nommait Zenagorod, ville situé près de la côte et 6 mois sur douze elle était sous les neiges comme le reste de la toundra.
"Mes amis, je vous parle de gagner une terre que les Kriepki ne connaissent pas."
Les chefs doutaient fortement que les Kriepki eussent ignoré l’existence du moindre espace vivable sur terre et dans le ciel.
Flint dessina sur la terre battue une carte représentant les terres qu’il avait appris aux Rodes à reconnaître de mémoire.
La masse des trois continents était sous les glaces, à part les terres méridionales connu plus tard comme Afrique ou proche orient, Flint dessina un bout de terre isolé, une île en plein milieu de l’océan.
"Mes amis, cette terre est inconnu des Kriepki qui ne peuvent l’atteindre que par mer et comme ils répugnent à naviguer, elle n’est pas répertorié par eux."
Flint avait vue juste il leur parlait en fait de l’archipel des Hawaï :
"Mes amis, je veux que toutes vos tribus rejoigne la côte à un endroit précis que seul vous connaissez pour éviter les indiscrétions, c’est sur la côte, que vous construirez de petite embarcations dont je vous fournirait les plans, une fois achevé la construction de ses pirogues nous gagnerons cet île."
Les chefs se concertèrent, après un long moment de palabre, leur porte parole, Krivi dit qu’ils acceptaient.
***
Pour John Flint le problème qui consistait à retrouver le SSBN Ticonderoga, restait entier, mais il avait un atout maintenant, un dirigeable.
Cela faisait depuis un certain temps qu’il avait étudié le problème sous toutes ses formes, il en était arrivé à la conclusion, que s’il souhaitait contacté le Ticonderoga il aurait besoin d’un puissant poste radio.
Si toutefois, le Ticonderoga se trouvait encore dans ce monde.
Pour réussir à contacter le Ticonderonga il lui fallait donc un puissant poste de radio, les petits postes de campagne pris aux Kriepki ne suffisait pas.
Il ne l’avait dit à personne, sauf à ses deux principaux alliés: Junaz et Tya, ce qu’il comptait faire depuis le temps.
L’heure de l’action avait sonné, maintenant sûr de l’accord des Rodes, il pouvait envisagé de les écartés de la route sanguinaire des Kriepki, ainsi il aurait une plus grande autonomie d’action, car ce qu’il voulait c’était retrouvé le Ticonderoga à défaut duquel trouver un moyen radical et définitif d’effacer les Kriepki de la surface du globe.
C’était dur à dire, mais Flint planifiait depuis le début, l’extermination d’une espèce au profit d’une autre.
Flint n’avait aucun scrupule, pour lui, les Kriepki étaient un accident de l’histoire, sans l’intrusion du Ticonderoga dans ses parages, jamais une espèce aussi évoluée n’aurait vue le jour.
Et John Flint, était déterminé à ramené les choses à la normale, il n’était pas trop tard, puisqu’il restait encore des homo sapiens sur la surface du globe, mais le fait même que les Kriepki fussent l’espèce dominante rendait à long terme impossible tout avenir pour les Homo sapiens, voir une disparition totale comme les Néandertaliens.
Il préparait un plan censé lui fournir le moyen de contacter le SSBN TICONDEROGA.