CHAPITRE XVII: Le rendez-vous

Franck Trenton jouait avec son bébé, sous les regards attendris de son épouse Dyna.

 

Ils étaient dans un des parcs, de la capitale, tous deux avaient obtenus une semaine de repos après la dure campagne auxquels ils avaient participé ce mois-ci.

 

La jeune femme, assise sur un banc à contempler les nuages, pensait à l’avenir que lui réservait le futur.

 

Elle avait lu le journal écrit en caractères Cyrilliques posée sur ses genoux, annonçant la mort tragique du premier secrétaire du Parti Populaire en gros caractères, elle l’avait lu les larmes aux yeux.

 

La situation politique était des plus tendus, et la mort de Mikaël Gorbych n’arrangerait pas les choses.

 

Quelqu’un s’assis à côté d’elle.

 

Dyna Tavrich fut étonnée de voir son amie Ingrid.

 

Vêtue de vêtements civile, elle affichait un visage grave voir triste.

 

"J’ai appris pour Gorbych" Dit Dyna simplement à son amie.

 

Ingrid Korich s’essuya le front, il faisait chaud, cela contrastait avec les températures glaciales du nord.

 

"Ont n’a rien pu faire, ont ne s’attendait pas à un tel acte."

 

Effectivement, d’après ce que disaient les journaux, le premier secrétaire Gorbych avait été victime d’un assassin suicide.

 

 

"Le plus triste dans cet histoire, c’est que l’assassin était un primitif, et que c’est un autre primitif qui a planifié le coup." Ajouta Ingrid.

 

Dyna sursauta.

 

"Mais les journaux disent que…"

 

"…Je sais." L’interrompit son amie.

 

Elle continua sur le même ton las.

 

"J’ai essayé de faire comprendre à mon chef sans succès, que l’assassin était un primitif et que Flint était derrière tout cela, mais il m’a répondue que ni le cadavre du primitif découvert dans les soubassement du théâtre, ni la fusillade avec des primitifs ne permettait d’affirmé que nous avions eut affaire à des primitifs. Tu ne croiras jamais ce que m’a dit mon chef, Akevich :  le cadavre trouvé est sans conteste celui d’un Kriepki, les fausses pointes d’oreilles sont des artifices destinés à caché l’identité Kriepki du complice de l’assassin, ce dernier avant de se faire explosé a crié mort à Gorbych et vive Yavrich"

 

Son amie, soupira.

 

"Ma chère Ingrid, tu connais le fonctionnement de l’appareil d’Etat."

 

"Ce que je comprend c’est qu’en haut lieu ont préfère croire qu’un Kriepki a assassiné un de nos chefs, plutôt qu’un primitif, il s’agit d’une lutte de pouvoir, où la mort de Gorbych sert ceux qui veulent écarté du pouvoir Yavrich et ça clique, encore une purge au sommet du Parti, je n’ai pas insistée et je suis restée tranquille, si la thèse officiel était que Gorbych était victime de Yavrich, je ne pouvait que m’inclinée, malgré mon espion chez Flint, je n’ai pas été mise au courant à temps et empêcher l’assassinat qui va avoir de graves conséquences.

"

 

 

Trenton arriva et salua Ingrid Korich.

 

Celle-ci le fixa d’un drôle d’œil, à la fois amusée et soupçonneux, Trenton avait la désagréable impression que Korich allait lui sauter à la gorge.

 

"Ton mari semble connaître ce monstre de Flint." Dit-elle avec un sourire en coin.

 

Intéressé, Franck Trenton, questionna cette dernière, que voulait elle dire?

 

"J’ai 'croisé' Flint (elle tut son petit duel, elle avait encore mal à l’épaule) et il m’a demander de te dire que si vous voyez Trenton, dite lui que je l’appellerai pour lui donner rendez-vous bientôt, sur la fréquence 5559, dite lui que je n’ai pas oublié ce qu’il m’a fait et que son dernier jour est pour bientôt."

 

Trenton pali, ainsi Flint avait entendu parlé de lui.

 

Dyna se leva du banc et demanda à son époux de lui expliquer.

 

Trenton s’excusa.

 

"Tu viens chérie ont rentre, il commence à faire frais ici."

 

Ingrid le regarda amusée prendre son bébé et rejoindre leur voiture garé à deux pas de là.

 

Son amie, confuse, n’avait pas insistée, et simplement lui avait proposée de venir la voir plus souvent.

 

 

Elle n’y manquerait pas, désireuse de savoir ce qui liait Trenton à Flint.

 

 

Un fait était certain c’est que Flint avait appris une technique de combat à mains nues que Trenton ne leur avaient pas enseigné. Et cela lui paraissait louche…

 

 

 

***

 

 

 

Il ne cessait de pensé à ce qui avait bien pu poussé, un humain comme Trenton à trahir sa propre race. Assis sur le sol en terre battu, sol gelé, cela l’aidait à garder la tête froide.

 

Krivi lui avait affirmé, qu’il était fréquent que des humains finissent par passé du côté des Kriepki. Certains même se mariaient à des Kriepki, mais rarement ont leur accordaient le droit d’avoir des enfants, ceci afin, disaient-ils, de garder la race pure.

 

Seul, les humains ayant fait preuve d’une grande fidélité et d’une aide au régime et à la race Kriepki étaient autorisés à avoir des enfants avec leurs conjoints Kriepki.

 

Flint se sentait étourdi, qui pouvait fricoté avec les descendants de Lémuriens?

 

Il fallait être fou! Et fou, Trenton devait l’être sûrement.

 

Il n’avait jamais tenté de retrouvé de possible survivant du canot pneumatique, trop préoccupé par sa propre survit et celle des humains placé sous ses ordres.

 

 

Peut-être s’il avait agit autrement, Trenton ne serait pas passé dans le camp ennemi?

 

 

Cela faisait déjà trois mois que le camp était constamment déplacé en raison des multiples opérations de ratissage qu’effectuait les Kriepki.

 

Cela commençait sérieusement à l’inquiété, il avait espéré apporté un peu de répit aux Rodes en abattant le premier secrétaire du Parti Kriepki, et ainsi créer la confusion dans leurs rangs, mais paradoxalement, cela n’avait fait que redoublé l’activité belliqueuse des Kriepki. Etait-ce parce que Trenton était maintenant totalement gagné à leur cause?

 

Le sous-marin Ticonderoga occupait toujours son esprit.

 

Quelque chose ne collait pas dans la disparition du SSBN Ticonderoga il y a de cela 6 ans.

 

Il avait acquis la certitude que le sous-marin n’avait pas quitté ce monde, mais malgré toutes ses années de recherches il n’avait pu découvrir le moindre indice sur la localisation exact du sous-marin, si ce dernier avait coulé, trouver où, était un impératif pour lui. En outre, si le SSBN Ticonderoga avait belle et bien été victime d’un nouveau saut dans le temps, il était sûr et certain qu’il ne se trouvait pas dans le passé, sinon la présence des descendants de lémuriens eut été une histoire ancienne, mais vu que les Kriepki dominait toujours le monde, il en déduisait que le Ticonderoga était dans le futur.

 

 

Cela revenait à dire, qu’il était seul, lui, à tenté de changer le destin inexorablement tragique de la race humaine.

 

 

Il fallait effectué une recherche plus poussé, et Trenton pouvait l’aider.

 

Hier, il avait appelé Trenton sur la fréquence 5559, qui n’avait répondu qu’une heure plus tard, Flint savait que le bougre avait mis tout en oeuvre pour le localisé d’après la porté de son appareil, soit 6 miles, mais avant que l’un de ses dirigeable arriva sur les lieux, il avait disparu dans la forêt épaisse.

 

Il avait donné rendez-vous à Trenton dans un endroit connu sous le nom Kriepki de falaise des anges, une espèce de sommet enneigé qui culminait à plus de 3 milles mètres.

 

On atteignait le sommet par la voie des airs, et un chemin très escarpé que Flint connaissait d’un pasteur.

 

Il se leva et appela Junaz, le colosse arriva.

 

Flint lui demanda de sceller un cheval.

 

Junaz s’exécuta.

 

Avant de quitté sa cabane de feutre, Flint, rempli son sac.

 

Le colosse ne dit rien, personne ne savait en fait ce que Flint avait prévue de faire.

 

Il ne parlait pas beaucoup de ses plans, craignant des fuites.

 

Il quitta le camp.