CHAPITRE XIX: Dernière cartouche

Pour Ingrid Korich, qui venait à l’instant de recevoir un message, s’était la stupeur qui prima sur la colère.

 

Sans remplir les formulaires légaux, elle demanda à avoir une place à bord du dirigeable qui faisait la navette entre Tanogrod et Sudagorod, ville situé dans les montagnes du sud, que l’ont appelait au vingtième siècle, Kilimandjaro.

 

Assise en deuxième file, elle relisait le petit bout de papier qu’elle avait reçut de ses services.

 

C’était incroyable l’audace avec laquelle Flint agissait.

 

Si le message de son informateur était exact, Flint devait se rendre au pic Alexeivitch.

 

C’était au sommet de ce pic enneigé même en été, que se trouvait le plus grand centre de communication du globe.

 

Il paraissait incroyable qu’un simple Primitif fût doté d’un si grand sens de l’initiative.

 

Aucun primitif avant lui, si ce n’était Trenton Tavrich n’avait égalé en intelligence un Kriepki.

 

Le pic Alexeivitch était uniquement accessible par la voie des airs, elle se demandait bien comment Flint arriverait là-haut.

 

Son informateur ne l’avait pas dit, elle imagina que Flint userait d’un stratagème pour se rendre maître d’un dirigeable, car à part un dirigeable, rien ne pouvait atteindre le centre.

 

 

Ce fut après trois heures de vols, que les premiers contreforts de la chaîne de montagne Savrov apparurent aux passagers serré dans la nacelle.

 

L’appareil se posa sur la piste éloignée de 1 miles de la ville populeuse de Sudagorod.

 

Korich se rendit au poste de police locale en voiture, et demanda à avoir un dirigeable avec elle et une compagnie d’agent de police.

 

L’officier commandant le poste, voulu un temps tergiversé, mais devant l’insistance de la jeune femme, il céda, et fourni tout ce que Korich lui avait expressément demandé.

 

Ce fut debout près du pilote dans la timonerie, que Ingrid Korich voyagea jusqu’au pic Alexeivitch, à dix minutes de la ville.

 

Le centre se constituait d’une énorme construction en forme d’oeuf, surmonté d’une longue antenne verticale qui devait faire dans les 20 mètres.

 

A deux mètres de l’édifice se trouvait une plateforme qui pouvait abrité les dirigeables.

 

Il y avait un dirigeable sur la place, le pilote se posa en douceur sur la plateforme.

 

Korich ne perdit pas un instant, et sorti vêtu de ça tenu de combat suivi par une demi douzaine

 

d’hommes en armes.

 

Le premier dirigeable était vide, elle ordonna de le démolir, elle craignait que Flint l’utilisa à nouveau.

 

 

Puis, elle fonça arme au poing vers l’entrée du centre.

 

La porte était ouverte.

 

Généralement, il n’y avait aucun garde, puisque le centre n’était pas un centre militaire.

 

Et qui pouvait avoir intérêt à s’attaquer à un bâtiment civil situé au sommet d’un pic abrupte et difficile d’accès.

 

Jamais il ne serait venu à l’esprit des Kriepki, que des primitifs osassent s’attaquer à un centre aussi éloigné des terres de prédilections des primitifs.

 

 

 

***

 

 

 

Il avait entendu le bruit d’explosion, mais n’imaginait pas un seul instant qu’il se fut agit de son appareil.

 

Junaz et Tya ainsi que trois autre primitifs surveillaient les entrées.

 

Le personnel du centre avait été capturé et placé sous la contrainte des armes dans une salle et enfermé à double tour.

 

Tya faisait de temps en temps des allés et venus entre l’entré principal de la salle radio et le pupitre devant lequel Flint s’était installé.

 

Elle commençait a craindre le pire depuis le bruit d’explosion dehors.

 

Le centre était vaste.

 

 

Flint quand à lui, essayait une par une les hautes fréquences.

 

Il tournait et tournait depuis une demi heure le cadran sans résultats probants.

 

Puis tout à coup Junaz cria:

 

" Kriepki arrivent!"

 

Il commença à ouvrir le feu.

 

Tya se tourna vers Flint.

 

"Venez maître partons!"

 

Il hocha la tête, et posa son pistolet Kriepki sur le pupitre.

 

"Encore un peu de temps."

 

Junaz qui tirait rafales sur rafales cria.

 

"Comment nous partir maintenant, eux bloqué sorti."

 

Flint ne s’occupait pas de cela car il venait de capter ce qui ressemblait à un appel radio sur la fréquence longue, une voie ne cessait de répéter.

 

"Ici le SSBN TICONDEROGA, Ici le SSBN TICONDEROGA."

 

Un sourire illumina son visage, enfin!

 

Il se dépêcha de fixé la fréquence, et grâce au sonar haute fréquence utilisé par les Kriepki comme une sorte de radar, il eut une série de coordonnés qu’il appris de mémoire.

 

 

Tya arriva sur ses entrefaites, Flint l’informa de sa découverte.

 

 

Il se leva et plaça une grenade sur le pupitre qu’il dégoupilla, elle explosa quelques secondes plus tard, à la surprise de Tya.

 

Flint rejoignait les autres à l’entrée de la salle.

 

Ils se battaient farouchement contre un ennemi très expérimenté, Junaz était le plus coriace car il tirait par rafale et fauchait ceux des Kriepki qui montraient le bout de leur nez.

 

Mais, tôt ou tard, ils manqueraient de munitions.

 

"Que faire?" Demanda Tya anxieuse.

 

Flint étudiait la situation comme à son habitude, il trouva rapidement une solution.

 

Il indiqua à deux de ses compagnons le pupitre en cendre.

 

"Toi et toi allez vous cachez derrière."

 

Il avait prévu de réserver une petite surprise aux Kriepki.

 

Il expliqua à Junaz.

 

"Quand je te dirai d’arrêter de tiré toi et les autres, vous battrez en retraite et vous vous dirigerez vers les escaliers qui conduisent dans la salle des archives en haut."

 

Il sorti son arme et tira à la suite de Junaz et des autres.

 

 

Il abattit d’un tir précis trois Kriepki avant de donner l’ordre aux autres de battre en retraite.

 

 

Mais, cela ne se passa pas comme il aurait voulu.

 

Une série de détonation derrière lui, firent qu’il se retourna vivement, et il vit étendu sur le sol les cadavres de ses compagnons, Junaz le premier, derrière le pupitre deux corps sans vies, seul Tya était indemne, car elle tenait une mitraillette dont le canon encore fumant était dirigé dans sa direction.

 

Flint pour la première fois, resta sans réactions, il ne s’attendait pas à être trahis par l’un de ses plus proches collaborateurs.

 

Tya souriait.

 

Tandis que le groupe de Kriepki avec à sa tête, le Komisar Korich entrait dans la salle.

 

"Bravo Komisar Galevich" Dit Korich à l’adresse de Tya.

 

Elle s’approcha de Flint qui fut désarmé promptement.

 

Le sourire en coin, Korich se mit à rire tout à coup.

 

"Vous ne vous attendiez pas à cela?" Demanda t-elle.

 

Flint avoua qu’il n’avait pas prévue d’être trahi ainsi.

 

"Voyez-vous, Tya Galevich que vous voyez ici présent, est une Kriepki, j’ai réussit à la faire infiltré parmi les primitifs, après une petite opération chirurgicale aux oreilles, elle pouvait passé pour l’une des vôtres. Et elle nous a fourni de nombreux services, à part empêcher l’assassinat de Mikaël Gorbych, elle avait même l’ordre de vous séduire mais maintenant elle vous livre à nous, je suis sûre que vous avez quelque chose à dire avant de passé dans l’autre monde ? "

 

 

Elle fit signe à ses hommes de se préparer à tiré, mais Tya intervint.

 

"Komisar Korich, ne le tué pas, il peut nous être utile."

 

Korich se tourna vers elle.

 

"En quoi pourrait-il nous être utile? Mort, tous les primitifs perdront un chef qui nous en fait voir de toutes les couleurs."

 

"Je sais cela, mais lui et les autres chefs préparent quelque chose, dont j’ignore la nature, d’autre par, il a reçut un message de l’ange de la mort."

 

A ce simple nom Ingrid Korich ordonna de surseoir à l’exécution.

 

"L’ange de la mort?"

 

"Oui, TICONDEROGA, comme il est écrit dans les saintes écritures, l’ange de la mort la pire des menaces dont nous a averti Adam."

 

Flint, resté tranquille, en apparence, réfléchissait au moyen de s’en sortir.

 

Il avait dans sa poche une graine de Sotch, il était triste de finir ainsi si près du but, mais l’avenir de ses amis en dépendait.

 

Les Kriepki tenterait par tous les moyens de lui arracher ses secrets, pris pour pris il préférait se taire définitivement et ne pas risqué l’avenir encore fragile des homo sapiens qui sous la conduite des chefs Rodes pourrait un jour reprendre le flambeau bien à l’abri des Kriepki dans l’archipel des Hawaï.

 

 

Il agit très vite, et tira de sa poche la graine qu’il avala aussitôt devant la surprise de Korich et des autres.

 

Il sombra dans le noir et s’écroula foudroyé.

 

 

 

 

 

 

 

FIN