CHAPITRE VIII: L'ILE

 

 

 

 

Flint hésita, et le tendit à Trenton qui commença à le lire à haute voix, et au fur et à mesure de sa lectures, tous se figèrent dans une attente indescriptible tant le récit était prenant et invraisemblable.

 

 

 

"Enseigne Robert Stevenson du SSBN-603 TICONDEROGA, date inconnu, cela fait deux jours que je suis ici à attendre la mort, j’ai été grièvement blessé, et je perd beaucoup de sang je sais que je n’ai plus beaucoup de temps à vivre, et je met ici par écrit ce que moi en tant que protagoniste de cette aventure a affronter depuis qu’un jour, cela fait 20 ans de cela, le SSBN TICONDEROGA a soudain disparu dans le néant. Nous laissant moi et mes compagnons abandonnés dans un monde hostile.

 

Les premiers temps de notre existence dans ce monde, se passèrent à vivre sur la baie, dans l’attente vaine de la réapparition du TICONDEROGA, nous aurions pût restez ainsi des années ici, nous étions organisés pour, le climat doux et ensoleillé favorisait notre implantation sur place, mais la disparition un jour du marin Clayton nous poussa moi et mes 3 autres compagnons à partir à sa recherche armés de mon M-16, nous partîmes deux jours plus tard à la recherche de Clayton.

 

Nous nous enfonçâmes donc dans une jungle épaisse, pendant des jours nous fouillâmes la zone, jusqu’au jour où nous trouvâmes une clairière, là se trouvait ce qui semblait être un campement nomade.

 

 

J’aperçu Clayton attaché à un arbre, un individu se tenait à ces côtés et le frappait. Dès que nous fûmes aperçu par l’individu que nous n’arrivions pas à distinguer de si loin, celui-ci tenta de prendre la fuite, je l’abattis.

 

Quand nous arrivâmes près de Clayton, nous le trouvâmes agonisant, il eut tout juste le temps de nous expliquer que c’était Danilov, le soviet que j’avais abattu et que lui et son compagnon Kondratiev, avait pris le contrôle de cette petite communauté, tuant tous les hommes, gardant seul les femmes. Ils l’avaient capturés et soumis à de nombreuses tortures pour le faire parler, ils voulaient savoir où nous nous trouvions, nous et le SSBN TICONDEROGA. Il parla de kondratiev qu’il disait avoir vu être grièvement blessé au bras lors d’une rixe avec son compagnon au sujet d’une des femmes. Depuis lors il avait disparu à moitié dément dans la jungle.

 

Je ne donnais pas cher de sa peau dans son état. Cayton mourut peu après.

 

Nous l’enterrâmes près du campement. Nous décidâmes de rester dans le campement, de temps en temps l’un de nous devait rester une journée sur la baie au cas ou le Ticonderoga réapparaîtrait. Ainsi notre vie s’adapta aux besoins de la vie. Je pris pour femme une très belle indigène qui ne parlait pas notre langue, cela ne faisait rien.

 

Quelque 20 années passèrent, avant qu’une nuit, la catastrophe se produisit, ce jour là j’était parti a la chasse muni de mon M-16, je n’avais pas fait dix pas en dehors du campement, quand je fut assailli par deux créatures dont je n’arrivais pas à  distingué les traits du fait de la nuit, je tirais pour me défendre, je les abattis.

 

 

Mais du côté du campement, c’était le sang et les cris qui résonnaient, une vague immense de ses créatures fondit sur le campement, je ne devait la vie sauve qu’a la vitesse de mes jambes, mais j’étais poursuivi malgré tout, le seul endroit que je connaissais à peu près se trouvait être la baie de l’espoir comme nous l’avions baptiser, c’est là que je décidais de livré mon dernier combat…"

 

 

 

Le récit s’arrêtait là.

 

Trenton referma le carnet, et toussa.

 

Le sergent s’adressa à Trenton.

 

"Si ce que a écrit Stevenson est exact, vous aviez raison."

 

L’intéressé redoutait cet instant.

 

"J’appréhendai ce moment sergent, nous avons effectuer un bond dans le futur après avoir perdu l’équipe de Stevenson, la seule chose qui me rassure c’est que aucun des hommes venus de notre époque n’a survécu."

 

Il pensait aux conséquences Flint fit remarqué que Stevenson avait parlé du climat chaud et ensoleillé, cela ne collait pas au paysage arctique dans lequel ils se trouvaient, de plus, il avait parlé d’une jungle, et la forêt qui se trouvait devant eux était rempli d’essence tempérés.

 

Le sergent décida de continuer D’une part, parce que Trenton tenait à savoir ce qui s’était passée dans le secteur, et surtout découvrir quelques spécimens de ses créatures.

 

 

Ainsi donc, prévenu de la présence d’un éventuel danger, la colonne s’enfonça dans la forêt en suivant une ligne droite, à la recherche de la fameuse clairière où Stevenson et ses camarades avaient vécus.

 

La chose ne fut pas aisée, il fallut toutes les connaissances réunis de chacun pour finalement trouver l’endroit après plus d’une demi journée de marche harassante au cours de laquelle, Flint ne fut pas d’une très grande aide, ce qui fit regretter à Trenton de l’avoir libérer.

 

Le village n’était plus qu’un tas de bois calciné depuis des lustres.

 

"Que faisons nous?" Demanda le sergent désignant un tas de bois. "Il n’y a rien"

 

Flint pris la parole.

 

"La meilleure solution serait de rebrousser chemin."

 

Trenton lui adressa un regard vif.

 

"Ont continue, allons du côté opposé, du côté où serait venu les bêtes qui ce sont attaqué a Stevenson et aux autres."

 

Le sergent hésita, se tourna vers ses compagnons qui acquiescèrent.

 

La colonne s’enfonça une nouvelle fois dans la forêt, vers le nord, ils venaient du sud.

 

Ils traversèrent le terrain sans trop de problèmes ni de difficultés, pour finalement atteindre une plage.

 

 

"Visiblement nous devrions nous dirigez vers l’Est, peut-être trouverons nous quelque chose."

 

Flint lui montra du doigt l’horizon, tous posèrent les yeux vers le point indiqué par Flint, c’était une espèce de brume et au delà ont pouvait distinguer comme une terre.

 

 

 

A la demande du quartier-maître Stewart et d’un grand nombre de marins, on organisa une cérémonie posthume à la mémoire de Stevenson sur les lieux mêmes de sa mort.

 

Connors avait lu le carnet de l’enseigne Stevenson, et appris avec intérêt la présence d’une terre.

 

Il avait décidé d’organiser une expédition sur les conseils de Trenton.

 

La réunion avait été houleuse.

 

Le sergent Drummond avait appuyé le rapport de Trenton.

 

L’agent de l’O.N.I, aurait voulu effectuer seul cette sorti, mais le commandant avait insisté pour qu’il fût encore accompagné.

 

« Vous allez gagner ce bout de terre en canot pneumatique vous et monsieur Flint qui semble être un bonne élément. »

 

Trenton ne put que s’incliner, d’autant qu’il lui assignait deux marins.

 

Un peu avant de partir, Trenton alla rendre une petite visite à Linda robinson dans la salle des turbines voir ce qui en était de ses travaux.

 

 

Il la trouva affairé elle et ses deux collègues sur un tableau rempli d’équations.

 

 

 

***

 

 

 

On avait transporté le canot pneumatique en dehors du sous-marin et à dos d’hommes mis a l’eau au large.

 

Il faisait déjà nuit, quand le canot pneumatique avec à son bord les 4 hommes, gagna la haute mer.

 

Ce ne fut qu’au large, que l’ont mis en route les moteurs.

 

Direction nord-est, là où se trouvait le coin de terre vue au matin.

 

Trenton ainsi que les trois autres étaient vêtus de combinaison de plongés, ont avait prévu de gagner à la nage la côte une fois arrivée à destination.

 

Ceci afin de ne pas attiré les regards, ont ne savait pas ce que cachait ce bout de terre.

 

Mieux valait resté prudent, Connors leur avaient conseillés de ne pas trop s’attardé une fois touché terre, et de revenir avec le maximum d’informations.

 

Flint restait dans son coin le regard perdu dans l’horizon, il était le seul à ne pas porter d’armes, Connors lui faisait confiance jusqu’à un certain point.

 

La nuit était maintenant totale, seul une petite lumière grise indiquait la côte proche, à part cela, le canot voguait au travers d’un brouillard noir.

 

 

Trenton estima qu’ils seraient assez proches de la côte la minute qui suivrait pour plonger.

 

Mais sans que l’ont comprenne quelque chose, apparu sorti comme un fantôme, une masse immense que Trenton et les autres reconnurent comme un navire, il les éperonna.

 

Les occupants du canot pneumatique furent tous jeté dans l’eau et coulèrent sous l’effet du choc.