CHAPITRE X: Une nouvelle Vie

John Flint leva un oeil, puis tout à coup se leva.

 

Il eut la surprise de voir qu’il portait une espèce de parka de fourrure, il était entre quatre murs.

 

Il faisait froid, même très froid malgré la chaleur dispensé par le feux d'un brasero placé au centre de la pièce sur la terre battue.

 

Flint se mis debout complètement, sa couche était sur un duvet de paille.

 

Au fond de la pièce se tenait un groupe de personnes assis sur le sol et vêtus de fourrure et qui discutaient dans une langue qu’il lui semblait connaître.

 

De l’anglais?

 

L’un des personnages se tourna vers lui l’ayant entendu.

 

Il dit soudain dans un russe approximatif.

 

"Enfin ami tu réveillé!"

 

Flint recula.

 

"Qui êtes vous?" demanda t-il.

 

Le visage du personnage, âgé se remplit de surprise.

 

"Nous être ceux que toi a sauvé tu rappel pas?"

 

John Flint avait du mal à se souvenir de quoi que ce soit, il se rappelait parfaitement des derniers instants à bord du canot pneumatique, puis le trou noir.

 

Il pensa aux autres, où étaient-ils?

 

Le vieux se leva, les autres n’avaient pas bougés.

 

"Où suis-je?" Demanda avec instance Flint toujours méfiant.

 

Le vieux ôta son chapeau de fourrure, ça tête était chauve, il lui faisait pensé à un vieil ami de son père.

 

"Toi être dans tribu des Rode, à l’abri."

 

"Rode ? A l’abri de quoi?"

 

Le vieux était surpris par ça question.

 

"Mais des Kriepki." Lui répondit-il.

 

 

 

***

 

 

 

Un doux parfum réveilla Trenton, et ce n’était pas celui d’une cigarette de Igor Akevich.

 

Quand il ouvrit les yeux, il crut un moment se trouver toujours dans la pièce entre les griffes des bourreaux, mais non!

 

Il était assis a table, une table bien garnis d’une foule de victuaille que Trenton ne connaissait pas, au bout de la table, sous d’immenses lustres se tenait assis une femme, elle mangeait.

 

Trenton n’avait jamais vue une femme aussi belle, si ce n’était la paire d’oreilles pointus elle aurait fait pâlir les plus belles femmes du 20e siècle, elle portait une robe d’où Trenton pouvait deviné aisément qu’elle cachait a peine le corps parfait d’une beauté à coupé le souffle.

 

 

De loin, il pouvait la détaillé, un visage exquis, surmonté d’une crinière rousse qui lui descendait jusqu a hauteur du lobe des oreilles, une poitrine généreuse, et un corps de rêve, il avait de la peine a croire qu’une créature aussi parfaite exista.

 

Puis, tout à coup, sans le regarder, la femme lui parla en Russe.

 

"Comment vas-tu? Tu a encore dormi à table."

 

Trenton ne répondit pas, il était revenu de sa stupeur, et préférait ne pas trop parler.

 

Elle posa sur lui un regard si glacé que Trenton en eut froid dans le dos.

 

Ses yeux bleus pouvait pétrifier pensa Trenton avec humour.

 

"Tu ne te souviens pas? Je m’appelle Dyna Tavrich, je suis officier dans l’armée Populaire, catégorie 2."

 

Trenton haussa les épaules, il était de plus en plus méfiant, il posa la main sur un plat et avec précaution il le goutta. Elle continua tranquillement.

 

"Dans la vie civile je suis ton épouse."

 

Il s’arrêta, il n’y croyait rien.

 

Remarquant sa stupeur, elle se leva de table et lui montra un petit objet, il n’en avait jamais vu de semblable auparavant.

 

 

Cela ressemblait à une broche, elle la déposa sur la table en face de lui.

 

 

"Tu te demande bien ce que c’est? Tu dois encore être sous le choc, ceci est dans notre tradition matrimoniale un objet garant de l’union entre deux personnes, tu me l’as offert il y a soixante lunes, lors de notre mariage."

 

Ce que racontait cette inconnue était tout sauf crédible aux oreilles de Trenton.

 

Dyna Tavrich, qui se faisait passée pour son épouse ajouta.

 

"Si tu regarde bien ton poignet gauche tu remarquera une marque."

 

Trenton leva sa manche gauche, et vis un tatouage, un croissant de lune et ce qui ressemblait a un soleil. 

 

"Vois j’ai le même." Lui dit froidement Dyna Tavrich en lui montrant son bras droit.

 

Ils symbolisaient selon elle la lune et le soleil, qui dans leur symbolisme représentaient les amants qui ne pouvaient jamais se voir.

 

L’homme du 20e siècle se mis à rire, vraiment pensa t-il, elle se donnait beaucoup de mal pour lui faire croire à un mensonge aussi gros!

 

Sa réaction attrista la jeune femme qui soudainement fondit en larme.

 

"Tu a changé chérie." Dit-elle entre deux sanglots.

 

 

Le petit manège de la jeune femme mettait mal à l’aise Trenton, il n’était pas insensible aux charmes de la belle, mais se gardait bien de la touchée.

 

 

Elle baissa la tête, et dit après avoir essuyée ses larmes.

 

"Tout est de la faute de Akevich, s’il ne t’avait pas mêlé à cette histoire tu n’aurais pas été mis dans cet état, incapable de reconnaître ta femme et ton foyer."

 

Elle leva la tête.

 

"Tu ne te souviens vraiment pas de moi?"

 

Trenton hocha la tête, il avait repris ses esprits, et commençait à observer les alentours de la pièce afin de voir si elle n’était pas gardée, il pensait à la fuite, il devait gagner du temps, si la maison était surveillée, il devait faire attention.

 

Il se leva de table et lui demanda des explications, il feignait de rentrer dans son jeu.

 

Un petit sourire illumina son beau visage. Très vite remplacé par un visage sérieux.

 

"C’est arrivé il y a un mois, Igor Akevich, que tu connais pour avoir travaillé pour lui, t’avais proposé de participé à un test d’une nouvelle drogue rendant nos prisonniers plus dociles en leur ôtant tout souvenirs, et beaucoup plus puissante que l'eau du souvenir  tu as accepté, mais il y a eut des complications, tu a échappé a la mort, mais les médecins disent que tu souffre de perte partiel de la mémoire."

 

 

Trenton, pensa soudainement à hier, il fut incapable de trouvé un quelconque souvenir!

 

Il ne savait plus ce qui c’était passé la veille, que lui était-il arrivé?

 

Disait-elle vrai?

 

 

 

 

 

Il avait écouté avec attention le vieux qui s’appelait Krivi.

 

Il lui avait parlé de lui et de son peuple, les Rodes, nom que Flint leurs avaient donné selon lui, et qui l’avait recueilli il y a plus de 60 lunes, soit presque six années? Presque mort sur la côte, dans la neige.

 

D’après lui, Flint avait parlé d’un navire du nom de Ticonderoga.

 

Le temps qu’il avait passé parmi ce peuple d’humain, lui avait permis d’apprendre leurs coutumes.

 

Selon Krivi, il avait rendu de grands services à son peuple dans sa lutte contre les Kriepki.

 

"Mais qui sont-ils?" Demanda Flint

 

Les Kriepki avait expliqué Krivi, était une puissante race qui se distinguait d’eux par leurs oreilles pointus et leur haut degré de civilisation, ils vivaient dans les terres enneigés du nord, mais selon d’autres habitants venus d’autres contrées, ils occupaient beaucoup plus d’endroits sur le vaste monde.

 

 

D’où venait cette race? Demanda Flint curieux.

 

 

Krivi l’ignorait, mais la seule chose qu’il savait était que cette race était en guerre contre la race des hommes.

 

Pourquoi? Mystère, cela durait depuis fort longtemps; Krivi se souvenait avoir entendu sa mère lui parlé de la lutte à mort entre les hommes et les Kriepki et cela elle le tenait de son père qui le tenait de son père.

 

"Grâce toi nous avons espoir." Dit un des autres.

 

Flint ne comprenait pas.

 

"Tu enseigné à nous comment défendre contre Kriepki."

 

Krivi lui montra un fusil.

 

"Cet arme, c’est toi prise sur cadavre Kriepki après premier combat."

 

Il apprit de Krivi, qu’il leurs avaient enseignés l’art de la guérilla.

 

"Tu nous dit au début combat, il y a longtemps, que première chose pour nous défendre était nous procurés armes, nous tendre première embuscade dans montagne, toi tués trois Kriepki de tes mains."

 

Flint posa un regard surpris sur ses poings.

 

"Maintenant, grâce toi nous plus fort, et nous avons échappé aux attaques Kriepki."

 

Tout cela ne lui disait rien, il ne se souvenait pas de toutes ses années passées au milieu de ses primitifs.

 

 

A la question comment expliquer son trou de mémoire, Krivi lui dit qu’il avait été victime de l'eau du souvenir une drogue utilisé par les Kriepki pour lavé le cerveau de certains humains qu’ils considéraient susceptible d’intérêt. Mais qu’avec le temps et les plantes qu’il prenait qui poussaient dans la toundra, il recouvrerait bientôt toute sa mémoire.