CHAPITRE XIV: Chasse à l'Humain

 

 

Franck Trenton étudiait la carte des environs, debout en pleine étude de la carte murale dans le bureau du Narodny Komisar locale, il cherchait une raison aux différentes actions conduites par les tribus de la région.

 

Le Narodny Komisar du nom de Hektor Alanovich, le suivait du regard assis sur un fauteuil à fumé une cigarette.

 

" Qu'en pensez-vous?" Demanda t-il.

 

Il connaissait la réputation de Trenton, en haut lieu ont lui avait expressément donner pour consigne de lui apporter toute son aide et de ne pas s’opposer à ses décisions.

 

Comme tous les Kriepki, Alanovich était discipliné, et les ordres étaient les ordres même s’il répugnait à obéir à un primitif.

 

Trenton lui répondit qu’il ne voyait aucune logique dans les attaques menées par les tribus locales.

 

"Ces Solano et Kutis sont assez primitives, elles n’obéissent à aucun schéma dans leurs attaques, si ce n’est attaqué pour se fournir des armes à feux."

 

Alanovich le savait déjà, il avait fait en sorte que les petites garnisons fussent fournies le moins possibles en armes et munitions pour assécher les approvisionnements en armes de rebelles.

 

"Cet tactique archaïque a été enseigné aux tribus par des gens venus d’une tribu de l’Est, celle des Rodes." Dit-il à Trenton toujours fixé sur la carte.

 

 

Ce dernier acquiesça.

 

"Oui, je sais, les services de Ingrid Korich m’ont appris cela, ce serait Flint qui l’a apprise aux Rodes."

 

"Alors?"

 

"Je ne vois qu’une solution, si vous le voulez, nous allons tout d’abord régler le problème de ses perturbateurs, ensuite, nous nous occuperons du coeur de la rébellion, les Rodes."

 

Le Narodny Komisar hocha la tête.

 

"Vous ignorez que le Narodny Komisar Ingrid Korich s’en occupe déjà, et je n’ai pas de forces assez suffisantes pour mâter les Solano et Kutis."

 

"Vous les aurez bientôt."

 

Un Kriepki vêtu d’un uniforme vert foncé, arriva dans le bureau, il avait les bottes pleines de neige.

 

Il annonça à son chef qu’un dirigeable venait de se poser dans la cour du camp.

 

Trenton l’informa qu’il s’agissait de ses renforts.

 

Il sorti, en effet, de la nacelle, grande comme une maison des dizaines de soldats vêtus de treillis bleus marines et armés de fusils émergeaient comme par magie des entrailles du dirigeable.

 

A leur tête se trouvait Dyna Tavrich.

 

 

Trenton était surpris, mais content.

 

 

Elle salua le Narodny Komisar ainsi que Trenton avec un petit sourire.

 

Suivi par son épouse, Trenton entra dans sa cabane qu’il occupait depuis son affectation.

 

Il embrassa son épouse, celle-ci lui demanda des nouvelles de Ingrid Korich censé l’accompagné.

 

"Elle est en mission de renseignement dans le nord, parait-il elle aurait infiltré le camp de Flint."

 

Puis, il se dirigea vers une armoire et en sorti une bouteille, depuis un certain temps il avait commencé à boire, surtout quand il pensait à son épouse le soir.

 

"Comment va notre fils?" lui demanda-t-il en avalant une grande rasade de vodka Kriepki.

 

Elle s’assit.

 

"Il grandi, le docteur dit que le bébé va bien, il n’a que 6 lunes."

 

Il était heureux, surtout que leur fils ressemblait à un Kriepki, et non à un humain ce qui eut pu lui causé pas mal de problème, il était heureux aussi de l’entendre ainsi lui parlé, il se sentait seule sans elle, surtout que Ingrid Korich ne le portait pas dans son coeur.

 

Ingrid était la meilleure amie de sa femme, elle n’acceptait toujours pas de la voire ainsi en ménage avec un humain.

 

 ***

 

Zuna, membre de la tribu Solano, réunissait son troupeau de rennes, quand il aperçu dans le ciel quelque chose, comme une grosse boule qui se dirigeait vers le campement de sa tribu.

 

De la boule il vis soudain plusieurs dizaine de petites taches sortirent et tombé sur le sol.

 

Il ignorait que cette boule était un dirigeable et que les points, étaient des parachutes.

 

Les membres de la tribu Solano furent pris de court par la soudaine apparition d’un dirigeable dans le ciel.

 

Quand, l’alerte fut donnée, il était trop tard, les premiers parachutistes avaient touchés le sol, en plusieurs points du campement, qui abritait plusieurs centaines d’individus.

 

Ainsi, le camp, encerclé, il fut aisé aux Kriepki d’abattre les rares Solano qui firent minent de résister.

 

Dyna Tavrich commandait l’opération, Trenton, était resté en arrière, mais gardait toujours un oeil sur sa femme.

 

Il la sauva même au moment où au cours de l’opération un Solano armé d’une hache était sorti d’une cabane sur ses arrière sur le point de lui brisé le crâne.

 

Un coup avait suffit à Trenton pour l’abattre et écarté le danger.

 

 

Dyna se tourna vers lui et lui adressa un salut.

 

En une heure, tout fut terminé, tous les guerriers Solano armés avaient été abattus, et leurs armes reprises.

 

Quand aux membres de la tribu, ils allaient être déportés vers le sud, où la captivité les attendait dans des réserves.

 

La même méthode fut appliquée à la tribu Kutis qui tomba elle aussi au court d’une opération de parachutistes. Méthode introduite dans les forces armées Kriepki sur les conseils de Trenton.

 

 

 

***

 

 

 

Kubaz réveilla d’abord Tya, puis Flint.

 

Le train avait ralenti, Kubaz ouvrit la porte coulissante du wagon à bestiaux vide, et passa la tête à l’extérieur, en effet, ils approchaient d’une zone résidentielle.

 

Les quatre sautèrent du train tandis que celui-ci continuait son trajet vers la gare situé à peu près 100 mètres de là.

 

Passé par des chemins détournés était selon John Flint le meilleur moyen d’évité les contrôles.

 

Ce n’était pas qu’il craignait les contrôles de leurs papiers, ils étaient tous faux mais habillement copié par ses soins, mais il ne tenait pas à répéter la même erreur qui lui avait coûté presque la mémoire.

 

 

IL était tombé dans un banal contrôle de police.

 

Ces papiers en règle, n’avaient pas dissuadé l’un des 3 policiers zélé de lui ôter son bonnet, et de découvrir son identité d’humains.

 

Flint s’en souvenait parfaitement, il avait été conduit au poste de police locale de la petite bourgade, Flint se sentant pris malgré ses capacités physiques, avait décidé en dernier recours d’usé d’un flacon d’ « eau du souvenir » afin de ne pas parler au cours de son interrogatoire.

 

La chance l’aida peut-être? Mais le chef du poste, qui visiblement ne le connaissait pas, malgré que le visage de Flint était placardé dans tous les postes de police Kriepki, le fit mettre dans un train partant pour les réserves humaines.

 

Flint, malgré l’utilisation de ce produit hautement dangereux, avait réussit à s’enfuir du train et à rejoindre avec l’aide de Kubaz qui était parti à sa recherche, les terres gelés du nord.

 

C’est en repensant à sa mésaventure qui aurait pu tourné court, qu’il avait pris cette décision.

 

Ne plus prendre de risques inconsidérés si cela ne valait pas la peine.

 

Autre nouveauté dans sa méthode, lui, comme ses compagnons, emportaient avec eux chacun, une graine de "Sotch", une plante venimeuse locale, qui pouvait tué un homme en dix secondes si elle était ingurgité.

 

 

Pour prévenir tout risque de fuite si l’un d’eux était pris, et à plus forte raison, Flint qui à lui seul représentait l’âme de la résistance humaine aux Kriepki.

 

 

C’est ainsi, que Flint suivi de ses compagnons, prit la route qui menait aux premiers quartiers de Varogorod.

 

 

 

 

 

Ils se fondirent ensuite dans la foule des passants qui à cette heure de la journée profitait de la pose travail, pour se rué le plus calmement possible dans les nombreuses petites échoppes qui servaient des repas rapides.

 

Flint se croyait dans une quelconque rue commerçante de Cholon à Saigon ou a Tokyo.

 

Sauf, que les japonais et les chinois étaient remplacés par des descendants de Lémurs.

 

Ils avaient a peu près une heure pour rejoindre le théâtre du peuple, Flint portait un bracelet montre pris sur un Kriepki il y a 3 ans.

 

L’aiguille indiquait 7 heures soit en heure normal 14 heures, car particularité de la division horaire Kriepki, était qu’une heure Kriepki équivalait à 2 heures normal.

 

Soit une journée de 12 heures Kriepki.

 

Ils avaient bien profité de l’affluence à cet heure de la journée pour se faufiler a travers les points de la ville d’ordinaire sous contrôle, pour atteindre plus vite et sans rencontrer de patrouille de la police monté sur chevaux, le théâtre du peuple.

 

 

Le bâtiment était gardé lui, pour cause, un important personnage Kriepki allait se produire.

 

La bâtisse était dans le style pompeux et mégalomane Kriepki, d’immenses colonnes de marbre noir surmonté comme toujours d’un arbre stylisé, qui rendait hommage au culte de l’arbre en particulier.

 

Il n’y avait pas de fenêtre au bâtiment, car il était a ciel ouvert, il pleuvait rarement dans cette partie du continent que l’ont appelait Afrique a son époque.

 

Il y avait foule pour assister à un meeting politique qui devait se tenir dans ce théâtre.

 

L’orateur n’était autre que Mikaël Gorbych, le premier secrétaire du Parti, et le plus farouche avocat de solutions radical vis a vis des homo sapiens.

 

Tya posa la main sur le bras de Flint et l’arrêta au coin de la rue, a deux pas du théâtre.

 

"La sécurité est trop grande maître Flint".

 

Effectivement, le constat était la, plus de cent policiers armés de matraques et d’armes a feux couvraient tout le périmètre entourant le théâtre.

 

Sur le toit du théâtre se tenait des tireurs d’élites, et sur les toits jouxtant le théâtre.

 

Ainsi, les tireurs d’élites couvraient tous les champs des trois rues qui menaient au théâtre.

 

 

Passé a découvert sous le regard scrutateur des tireurs serait difficile, s’ils étaient découverts, ils seraient très vite abattus.

 

Mais, Flint avait déjà son idée, il n’avait pas prévu de plan précis, car il avait pour habitude de ne pas trop en dire, et le plus important avait été qu’ils avaient atteint leur objectif, le théâtre.

 

La suite, était de l’improvisation, Flint, avait pour habitude d’étudié la situation une fois sur place, et généralement il trouvait une solution.

 

"Pas facile entré là. " Dit Kubaz.

 

Oui, cela ne serait pas chose aisé, entré et ressortir vivant serait difficile.

 

Ce qui motivait que Flint couru un si grand danger lui et ses compagnons, était que Mikaël Gorbych constituait un des éléments les plus radicaux dans l’appareil d’état Kriepki, Flint répugnait à usé de l’assassinat politique, il aurait préféré abattre Gorbych durant un combat, mais la mort de se dernier était le premier point de son nouveau plan, l’espoir pour les homo sapiens.

 

S’il réussissaient, ont imputerait la mort de Gorbych a une fraction opposé dans l’appareil d’Etat Kriepki, ce que Flint voulait c’est créer la division chez les Kriepki voir une guerre civile.

 

Il avait balisé le terrain en envoyant une lettre anonyme au premier secrétaire le menaçant de mort.

 

 

De toute évidence, ne pas la signé avait été une manoeuvre habile, car du coté des conseillés de Mikaël Gorbych, ont pensait que l’auteur de la lettre ne pouvait être qu’un partisan de Yavrich sans pensé qu’un humain eut pu l’écrire.

 

De son expérience des conflits du début des années 50, Flint avait appris que lorsque la tension était extrême entre deux partis opposés, la moindre étincelle pouvait allumé le feu.

 

Et justement, les antagonismes entre les partisans de Gorbych et ceux du vice secrétaire du parti du peuple Anton Yavrich avaient subitement pris des proportions importantes, depuis le limogeage du gouvernement d’un ami personnel de Gorbych.

 

Le tout pour Flint, était de faire porté le chapeau à des partisans de Yavrich.

 

C’est pour cette raison qu’il avait prévu d’abattre Gorbych en pleine réunion devant la foule.