Bijlage: Franse teksten

1.

octobre 2002

Patricia Dondin a Louise Butin-Marillet

Sujet: hóte

 

Ma chère Louise,

Nous avons un Hollandais a l’hötel qui s’appelle Goorten, je n’arrive pas a déchiifrer exactement son nom sur la fiche, mais il a pose des questions sur les deux écrivains hollandais, les deux femmes, tu sais de qui il s’agit. Il a manifestement pas mal lu sur le sujet, il a nommé Albitte et il sait que la familie Dondin avait autrefois habité a Trévoux. Je lui ai fait croire que je n’étais au courant de rien et que votre familie était originaire de Bourg. Il voulait savoir si je connaissais des persorines qui étaient au courant de l’histoire, et la aussi je ne lui ai pas dit grand-chose, pour l’empêcher de venir dans tes parages. Il a envoyé des mèls toute la journée de l’hötel. Il a parlé aussi de la familie Marillon, apparamment les Hollandais ne se sont pas encore rendu compte qu’il s’agit d’un malentendu. Henrique a eu bien raison de ne pas mentioner le nom correct de ta grand-mère dans sa biographie. Te souviens-tu comme nous avions fait marcher le chercheur hollandais, je ne me souviens plus de son nom, je crois que c’était quelque chose comme Bouiynsters, quels noms ils ont ces gens! Celui-ci me semble plus niais que l’autre, mais on ne sait jamais, il est allé ce soir au Café du palais et il est rentré soul, peut-être qu’il a essayé d’interroger Pierre. Je demanderai a Pierre, je le verrai demain. Pour l’instant il n’y a pas de problèmes. Il a dit qu’il irait aussi a Lyon, à la Bibliothèque Municipale, ce qui me semble nettement plus alarmant. Je t’embrasse, Patricia

2.

octobre 2002

Louise Butin-Marillet a Patricia Dondin

Sujet: passé

 

Chère Patricia,

Merci pour ton message a propos du nouveau chercheur. Je crois qu’il s’appelle Poorter, il m’a téléphoné pour prendre rendez-vous. Il ne m’a pas semblé niais du tout, il m’a dit qu’il aimerait par Ier avec moi de madame Ghijsen et des deux écrivains. Il va passer demain soir. Je suis un peu inquiète. Est-ce que nous ne devrions pas mettre fin a tous ces mystères une fois pour toutes? Paul trouve que cela ne rime a rien que nous continuons de garder le secret sur une histoire qui s’est passée il y a si longtemps, même si nous avons promis le secret absolu. Il dit que tout cela n’est pas si grave que ca. De nos jours on trouve normal qu’une femme soit fille-mère, en tout cas ce n’est plus un scandale comme autrefois. Il s’est bien moqué de moi hier soir. Et pourtant je ne suis pas süre qu’il ait raison. Nous l’avons promis, ou plutot nos ancêtres l’ont promis.

Alors que je t’écris je commence a avoir des doutes sur ma rencontre avec Poorter. Les Hollandais ne comprennent pas certaines choses, ils sont lourdauds et ils n’ont aucune idee de ce que représente le passé.

Je t’embrasse a mon tour, Louise

3.

octobre 2002

Louise Butin-Marillet a Patricia Dondin

Sujet: Poorter

 

Chère Patricia,

Poorter est resté pendant un quart d’heure a sonner à la porte, je n’ai pas ouvert, heureusement que Paul n’était pas la par-ce que je suis süre qu’il l’aurait laissé entrer. Il trouve que c’est son droit. Bien a toi, Louise