Il nous est impossible, à Larry et à moi, de remercier tous ceux qui, de diverses façons, ont contribué à l’élaboration de ce livre. Si nous le tentions, nous omettrions des personnes dont la participation a été plus que simplement importante. À tous ceux qui nous ont fait généreusement don de leur temps, en répondant à d’innombrables questions et en expliquant ensuite longuement leurs réponses... nous savons qui vous êtes et ce que vous avez fait. Nous devons toutefois des remerciements particuliers au commandant, aux officiers et à l’équipage du FFG-26, qui pendant une merveilleuse semaine ont un peu démontré à un terrien ignorant ce que c’est que d’être un marin.
Depuis des temps immémoriaux, la marine a influé sur les affaires de la terre et parfois en a décidé. Il en était ainsi chez les Grecs de l’Antiquité, chez les Romains qui ont créé une marine pour vaincre Carthage, chez les Espagnols dont l’armada essaya en vain de conquérir l’Angleterre et, plus encore, dans l’Atlantique et le Pacifique au cours de deux guerres mondiales. La mer a toujours offert à l’homme un moyen de transport peu coûteux et une facilité de communication à longue distance. Elle a fourni un moyen de dissimulation car être au-delà de l’horizon, c’était être hors de vue et, par conséquent, hors de portée. Tout au long de l’histoire de l’Occident, la mer a apporté la mobilité, l’ouverture et le soutien, et ceux qui échouaient dans la bataille de la puissance navale – notamment Alexandre, Napoléon et Hitler – ont également échoué à l’épreuve de la durée.
Edward L. Beach, Keepers of the Sea.