{1}        Cf. Totem et tabou, Payot, Paris.

{2}        E. Toulouse. – Émile Zola, Enquête médico-psychologique. Paris, 1896.

{3}        Suleïka. – Peuples, esclaves et vainqueurs – se sont toujours accordés (en ceci) : – le bonheur suprême des enfants de la terre – ne consiste que dans la personnalité. – Quelle que soit la vie, on peut la vivre,-tant qu'on se connaît bien soi-même ; rien n'est perdu – tant qu'on reste ce qu'on est. Hatem. – C'est possible ! Telle est l'opinion courante ; – mais je suis sur une autre trace : – tout le bonheur de la terre – je le trouve réuni dans la seule Suleïka. – Dans la mesure seulement où elle me prodigue ses faveurs, – je m'estime – si elle se détournait de moi, – je serais perdu pour moi-même. – C'en serait fini d'Hatem. – Mais je sais ce que je ferais : – Je me fondrais aussitôt avec l'heureux – auquel elle accorderait ses baisers.