[1] Voir l'excellente dissertation
de M. Michelet au mot Colibert, note du 1er vol. de
son Hist. de France. (Le défaut d'espace nous empêche de
la citer.)
[2] Hist. du Languedoc,
par Dom. Vaissette, liv. I, p. 39.
[3] Ce fut ainsi que Karl-Martel
dépouilla les églises du Seigneur, en octroyant à ses chefs de
bandes les saintes abbayes et les saints évêchés, au grand deuil de
la chrétienté. (Boll., liv. V, p. 129.)
[4] Afin de donner plus de majesté
à la figure des jeunes princes, on ornait leur visage d'une barbe
feinte. (Eginhard, Annales, liv. I, p. 27.)
[5] Hist. rer. franc., ch.
XII.)
[6] Voir la Vie de saint Éloi, par
Saint-Ouen, dans la Vie des Saints.
[7] Voir le savant travail de M.
Guérard, dans ses Prolégomènes du polyptique d'Irmanion. (V. 1,
introd.)
[8] Voir le savant travail de M.
Guérard, dans ses Prolégomènes du polyptique d'Irmanion.
(V. 1, introd.)
[9] Voir le savant travail de M.
Guérard, dans ses Prolégomènes du. polyptique d'Irmanion. (V. 1,
introd.)
[10] Voir le savant travail de M.
Guérard, dans ses Prolégomènes du. polyptique d'Irmanion. (V. 1,
introd.)
[11] L'Orfèvre
Saint-Éloi, livre d'or des métiers, par P. Lacroix
(bibliophile Jacob).
[12] Voir pour cette aventure si
connue : Faits et gestes de Karl-le-Grand, par un
moine de Saint-Gall.
[13] Une des filles de Karl,
Berthe, avait pour amant le bel abbé de Saint-Riquier.
(Ib.)
[14] L'empereur changea le nom des
mois. Il appela janvier WINTHERMANOHT, février
HORMUNE, etc., etc. (Vie de Karl-le-Grand, par Eginhard,
p. 149)
[15] La description du palais de
Charlemagne est textuellement extraite : 1° Des faits et
gestes de Karl-le-Grand, par le moine de Saint-Gall (p. 230 à
355), et de la chronique d'ERMOLD LE NOIR (p. 121 à 142).
[16] Voir note précédente.
[17] Voir note précédente.
[18] Alors parut Karl lui-même,
cet homme de fer, la tête couverte d'un casque de fer, les mains
garnies de gantelets de fer, sa poitrine de fer et ses épaules de
marbre défendue par une cuirasse de fer, la main gauche armée d'une
lance de fer qu'il pourrait soutenir en l'air ; l'intérieur
des cuisses que les autres, pour avoir plus de facilité à monter à
cheval, dégarnissaient même de courroies, il l'avait entouré de
lames de fer, ses bottines étaient de fer ; sur son bouclier
on ne voyait que du fer, son cheval avait la couleur et la force du
fer ; tous ceux qui précédaient le monarque, tous ceux qui
marchaient à ses côtés, tous ceux qui le suivaient avaient des
armures semblables ; le fer couvrait le grand chemin, les
pointes de fer réfléchissaient les rayons du soleil. Ce fer si dur
était porté par un peuple d'un cœur plus dur encore. (MOINE DE
SAINT-GALL, vol. I, p. 958.)
[19] La description du palais de
Charlemagne est textuellement extraite : 1° Des faits et
gestes de Karl-le-Grand, par le moine de Saint-Gall (p. 230 à
355), et de la chronique d'ERMOLD LE NOIR (p. 121 à 142).
[20] La description du palais de
Charlemagne est textuellement extraite : 1° Des faits et
gestes de Karl-le-Grand, par le moine de Saint-Gall (p. 230 à
355), et de la chronique d'ERMOLD LE NOIR (p. 121 à 142).
[21] Voir note précédente.
[22] Voir note précédente.
[23] Le costume ordinaire du roi
était celui de ses pères, l'habit des Franks ; il portait sur
la peau une chemise et des hauts-de-chausses de toile de lin,
par-dessus était une tunique serrée avec une ceinture de soie et
des chaussettes, des bandelettes entouraient ses jambes, des
sandales renfermaient ses pieds ; l'hiver, un justaucorps de
peau de loutre lui garantissait les épaules et la poitrine contre
le froid ; il portait une épée, dont la poignée et le baudrier
étaient d'or ou d'argent, quelquefois il en portait une enrichis de
pierreries, mais c'était les jours de grande fête ou lorsqu'il
donnait audience aux ambassadeurs ; alors il portait un
justaucorps brodé d'or, des pierreries à ses sandales et un diadème
d'or et de pierreries. A son repas on ne servait que quatre plats,
en outre du rôti, gibier que ses veneurs apportaient tout fumant
sur la broche, et dont il mangeait plus volontiers que de tout
autre mets ; pendant ce repas il se faisait réciter ou lire de
préférence les histoires et les chroniques des temps passés. Il se
levait trois et quatre fois dans la nuit. Le matin, lorsqu'il
s'habillait et se chaussait, il recevait non-seulement ses amis,
mais si le comte du palais lui rendait compte de quelque procès sur
lequel on ne pouvait prononcer sans son ordre, il faisait aussitôt
entrer les parties, et rendait sa sentence comme s'il eût été assis
sur un tribunal ; et ce n'était pas seulement les procès, mais
tout ce qu'il avait à faire dans le jour, et les ordres à donner à
ses ministres, que l'empereur expédiait ainsi en ce moment. Karl
était gros, robuste et d'une taille élevée, mais bien
proportionnée, et qui n'excédait pas en hauteur sept fois la
longueur de son pied ; le sommet de la tête rond, les yeux
grands et vifs, le nez long, les cheveux beaux, la physionomie
ouverte et gaie, le cou gros et court, le ventre proéminent ;
sa voix, quoique perçante, paraissait grêle pour son corps ;
il boitait légèrement d'un pied, quatre ans avant sa mort. (Vie
de Karl-le-Grand, par Eginhard, vol. I, p. 149 à 152)
[24] Voir note précédente.
[25] Voir note précédente.
[26] L'officier de la table de
l'empereur ou grand nomenclateur. (Ibid.)
[27] Le costume ordinaire du roi
était celui de ses pères, l'habit des Franks ; il portait sur
la peau une chemise et des hauts-de-chausses de toile de lin,
par-dessus était une tunique serrée avec une ceinture de soie et
des chaussettes, des bandelettes entouraient ses jambes, des
sandales renfermaient ses pieds ; l'hiver, un justaucorps de
peau de loutre lui garantissait les épaules et la poitrine contre
le froid ; il portait une épée, dont la poignée et le baudrier
étaient d'or ou d'argent, quelquefois il en portait une enrichis de
pierreries, mais c'était les jours de grande fête ou lorsqu'il
donnait audience aux ambassadeurs ; alors il portait un
justaucorps brodé d'or, des pierreries à ses sandales et un diadème
d'or et de pierreries. A son repas on ne servait que quatre plats,
en outre du rôti, gibier que ses veneurs apportaient tout fumant
sur la broche, et dont il mangeait plus volontiers que de tout
autre mets ; pendant ce repas il se faisait réciter ou lire de
préférence les histoires et les chroniques des temps passés. Il se
levait trois et quatre fois dans la nuit. Le matin, lorsqu'il
s'habillait et se chaussait, il recevait non-seulement ses amis,
mais si le comte du palais lui rendait compte de quelque procès sur
lequel on ne pouvait prononcer sans son ordre, il faisait aussitôt
entrer les parties, et rendait sa sentence comme s'il eût été assis
sur un tribunal ; et ce n'était pas seulement les procès, mais
tout ce qu'il avait à faire dans le jour, et les ordres à donner à
ses ministres, que l'empereur expédiait ainsi en ce moment. Karl
était gros, robuste et d'une taille élevée, mais bien
proportionnée, et qui n'excédait pas en hauteur sept fois la
longueur de son pied ; le sommet de la tête rond, les yeux
grands et vifs, le nez long, les cheveux beaux, la physionomie
ouverte et gaie, le cou gros et court, le ventre proéminent ;
sa voix, quoique perçante, paraissait grêle pour son corps ;
il boitait légèrement d'un pied, quatre ans avant sa mort. (Vie
de Karl-le-Grand, par Eginhard, vol. I, p. 149 à 152)
[28] Karl savait dans les moindres
détails le revenu de ses métairies. (MOINE DE SAINT-GALL, p.
171)
[29] Après une longue absence,
Karl de retour en Gaule se fit amener les enfants d'une école qu'il
avait confiés à Clément, et voulut qu'ils lui montrassent leurs
lettres et leurs vers. Les élèves sortis des classes moyennes et
inférieures présentèrent des ouvrages qui passaient toute
espérance, et où se faisaient sentir les plus douces saveurs de la
science ; les nobles, au contraire, n'eurent à produire que de
misérables pauvretés. Karl mit à sa droite ceux qui avaient bien
fait, et leur dit : « Je vous loue beaucoup, mes enfants,
de votre zèle à remplir mes intentions ; efforcez-vous
d'atteindre à la perfection, je vous donnerai de riches évêchés, de
magnifiques abbayes. Tournant ensuite son front irrité vers les
mauvais élèves demeurés à sa gauche : — Quant à vous, nobles,
vous fils des principaux de la nation, vous enfants délicats et
forts gentils, vous reposant sur votre naissance et votre fortune,
vous avez négligé mes ordres et vos études, préférant le jeu, la
paresse, les futiles occupations. Par le Roi de cieux ! permis
à d'autres de vous admirer, je ne fais, moi, nul cas de votre
naissance et de votre beauté. Retenez bien ceci,
entendez-vous : Si vous ne vous hâtez de réparer votre
négligence par une constante application, vous n'obtiendrez jamais
rien de Karl. » (MOINE DE SAINT GALL, vol. 1, p. 177.)
[30] Voir le Moine de
Saint-Gall ; tous les faits du récit qui renvoient à ces
notes, sont aussi textuellement tirés de cette chronique que la
scène de l'école ; l'espace nous manque pour citer à l'appui
les passages de cette curieuse chronique.
[31] Voir note précédente.
[32] Voir note précédente.
[33] Voir note précédente.
[34] Voir note précédente.
[35] Voir note précédente.
[36] Voir note précédente.
[37] Voir note précédente.
[38] Voir note précédente.
[39] Voir note précédente.
[40] Voir note précédente.
[41] Voir note précédente.
[42] Voir note précédente.
[43] Voir note précédente.
[44] Voir note précédente.
[45] Voir note précédente.
[46] « Savez-vous, mes
fidèles, pourquoi je pleure si amèrement ? — dit Karl
regardant par la fenêtre d'une ville maritime de la Gaule
narbonaise en voyant au loin des vaisseaux normands : — Je ne
crains pas que ces hommes me nuisent par leurs pirateries, mais je
prévois de quels maux les Normands écraseront mes neveux et leurs
peuples. » (EGINHARD, Vie de Karl-le-Grand, p.
252.)
[47] Aurélien de Courson,
hist. de Bretagne, vol. I, p. 267.
[48] Chants populaires de la
Bretagne, par M. de Villemerqué, vol. I. Leiz
Breiz.
[49] Textuelle. Voir pour toute
cette héroïque défense des Bretons contre les Franks, les Faits et
gestes de Louis-le-Pieux, par ERNOLD-LE-NOIR (v. I, p. 97
à 161). Nous avons suivi scrupuleusement le récit d'Ermold, témoin
oculaire de cette guerre.
[50] Textuelle. Voir pour toute
cette héroïque défense des Bretons contre les Franks, les Faits et
gestes de Louis-le-Pieux, par ERNOLD-LE-NOIR (v. I, p. 97
à 161). Nous avons suivi scrupuleusement le récit d'Ermold, témoin
oculaire de cette guerre.
[51] Textuelle. Voir pour toute
cette héroïque défense des Bretons contre les Franks, les Faits et
gestes de Louis-le-Pieux, par ERNOLD-LE-NOIR (v. I, p. 97
à 161). Nous avons suivi scrupuleusement le récit d'Ermold, témoin
oculaire de cette guerre.