Remerciements

Je remercie Karine Leboucq de m’avoir autorisé à consulter sa thèse de l’École des chartes : François d’O, vie et carrière d’un « mignon » sous Henri III et Henri IV. Je reste cependant seul responsable de l’interprétation que j’ai faite du caractère et des agissements du marquis d’O dans ce roman. Un grand merci aussi à M. David Vilain qui m’a permis de voir la cour de l’hôtel de Scipion Sardini, rue Scipion, alors que le porche de l’assistance publique était fermé !

Toute ma gratitude envers Jeannine Gréco et Béatrice Augé qui ont accepté si volontiers de relire et de corriger le manuscrit et à Cathy Pesty qui m’a confié de précieux documents sur Vernon et sur les tailles de Normandie. Je n’oublie pas Maÿlis de Lajugie, pour la qualité de son travail d’éditrice et ses remarques pertinentes !

J’éprouve aussi une profonde reconnaissance envers Isabelle Laffont pour la confiance qu’elle m’a accordée, et plus généralement envers toute l’équipe des éditions Jean-Claude Lattès.

Enfin, je dois remercier mon épouse et ma fille cadette, toujours premières lectrices. Elles restent les plus sévères juges des premières versions de mes ouvrages.



[1] François d’Alençon.

[2] Maximilien de Béthune, futur duc de Sully.

[3] Poltrot de Méré, gentilhomme protestant, avait fait croire à son ralliement à la cause catholique pour approcher François de Guise, le père d’Henri de Guise. Il l’avait tué d’un coup de pistolet devant Orléans. Mis à la torture, il avait avoué avoir été payé par Coligny, avant d’être écartelé dans d’atroces circonstances.

[4] Longue dague utilisée pour achever l’adversaire terrassé, sauf s’il implorait miséricorde.

[5] En mai 1564, voir : Nostradamus et le dragon de Raphaël, aux éditions du Masque.

[6] Lance de 6 pieds de long terminée par un fer de glaive d’un pied muni de deux oreillons en croissant.

[7] Approximativement à l’emplacement de la galerie Vero-Donat. La rue des Petits-Champs est devenue la rue Croix-des-Petits-Champs.

[8] Un des collèges parisiens.

[9] Autrement dit, il était dizainier. Les quartiers de Paris étaient alors découpés en cinquantaineries, chacune divisée en dizaineries.

[10] Treize sur la rive droite de la Seine, un sur l’île de la Cité, deux sur la rive gauche.

[11] Il y avait alors trois livres par écu. En 1575, Henri III fit frapper des francs d’argent valant une livre tournois.

[12] Quand nous parlons du Palais, il s'agit du palais de justice, ou encore du parlement, situé dans l'île de la Cité.

[13] Comme le montre la lecture du procès-verbal de Nicolas Poulain, conservé à la Bibliothèque nationale.

[14] Les aides sont des taxes sur les marchandises, la taille est un impôt direct sur le revenu que payent seulement les roturiers.

[15] Les élus étaient des officiers chargés de l’assiette et de la perception des impôts dans les pays d’élection. La collecte était différente dans les États qui possédaient des assemblées décidant du montant de l’impôt.

[16] Rapporté par Pierre de l’Estoile.

[17] C’était en 1575, elle défendit son château attaqué par le lieutenant de Basse-Auvergne.

[18] C’était le sobriquet de Philippe de Mornay.

[19] Mornay était gouverneur de Montauban depuis 1581.

[20] Le roi Henry III au moment de notre histoire.

[21] Voir à ce sujet : Nostradamus et le dragon de Raphaël, éditions du Masque.

[22] Gontaud d’Auriole, baron de Gramat, avait aidé Henri de Navarre à prendre Cahors.

[23] Le duc de Guise avait constitué une ligue catholique en 1576, mais celle-ci avait rapidement périclité quand Henri III l’avait ralliée pour en prendre la tête.

[24] Rappelons que le cardinal de Bourbon était le frère d’Antoine de Bourbon, le père du futur Henri IV.

[25] Duc de Joyeuse.

[26] Duc d’Épernon.

[27] Nicolas de Salcède, gentilhomme aventurier au service du duc de Guise, avait tenté d’assassiner le duc d’Alençon en 1582, aux Pays-Bas. Dénoncé et arrêté, Salcède avait été conduit en France, soumis à la question, puis condamné à être écartelé.

[28] Courte épée d'un pied de long que l'on tenait de cette main durant les duels.

[29] Les phrases de Nicolas Poulain, dans ce dialogue, sont en grande partie reprises du procès-verbal de Nicolas Poulain, déjà cité.

[30] Bussy d'Amboise, favori du duc d'Alençon, était un duelliste redouté des mignons d'Henri III. Massacreur de la Saint-Barthélemy, il était devenu l'amant de l'épouse de M. de Montsoreau. Celui-ci l'apprit et lui tendit un piège. Bussy tomba dans le guet-apens et se battit contre le comte et une douzaine de spadassins. Son épée rompue, il fut finalement tué.

[31] Le prévôt des maréchaux d’Île-de-France.

[32] La Fin d’Aise, la Chausse d’Hypocras, comme les Chaînes, la Boucherie ou la Barbarie faisaient partie des basses-fosses les plus terribles du Châtelet. Elles étaient inondées et parfois les prisonniers ne pouvaient ni se lever ni s’allonger.

[33] Une livre, ou trois écus.

[34] Fourche de bois ou de fer servant à soutenir le mousquet.

[35] D’une vingtaine de kilos.

[36] Pierre Séguier, le célèbre chancelier de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, sera le fils d'Antoine.

[37] Dans les amours d’Eurymédon (Charles IX) et de Callirée (Anne).

[38] Albert de Gondi, comte puis duc et maréchal de Retz, favori de Catherine de Médicis. Son frère Pierre était évêque de Paris. Son fils Philippe Emmanuel sera le père de Paul de Gondi, cardinal de Retz.

[39] L’hôtel de Montpensier, dans le quartier Saint-Germain.

[40] Ces chiffres avaient été communiqués au grand duc de Toscane.

[41] Arrêt du conseil du 29 juillet.

[42] Deux versements en mai et juin 1583.

[43] Sorte de gilet.

[44] L’expression est rapportée par Pierre de L’Estoile : « De ces traîtres princes Lorrains, Je voulais dire princes larrons, Qui volent toutes les maisons. »

[45] Ce qui reste de l’hôtel de Scipion Sardini est situé rue Scipion dans un bâtiment de l’assistance publique.

[46] Cette mésaventure arrivait souvent à Montaigne : Je mors parfois mes doigts de hâtiveté (Essais, Livre III, chapitre XIII).

[47] Marguerite de Lorraine, fille de Nicolas de Lorraine, duc de Mercœur.

[48] Selle d’amazone.

[49] Mardi gras.

[50] Cette affaire – véridique – est racontée en ces termes par Tallemant des Réaux.

[51] Les ouvriers.

[52] Nom que les Italiens donnaient à l’escrime.

[53] Rappelons que les aides étaient des impôts indirects, comme par exemple les taxes sur les cabaretiers.

[54] Curieusement, sir W. Churchill utilisera la même formule durant la guerre au sujet des opérations secrètes de la London Controlling Section. Voir à ce sujet : Juliette et les Cézanne, de Jean d’Aillon. Editions du Grand-Châtelet.

[55] Somme à payer pour posséder ou acheter une terre fieffée sans être noble.

[56] Ce mot, dont chacun devinera le sens, a été inventé par Rabelais.

[57] Les corps des pendus étaient généralement transportés au gibet de Montfaucon (hors de Paris, approximativement aux Buttes-Chaumont) pour y être suspendus à des chaînes où on les laissait se décomposer.

[58] Marie Stuart était la fille de la tante du duc de Guise.

[59] Dans la rue de la Roquette qui a pris le nom du château.

[60] Le corps de ville était constitué par les magistrats qui dirigeaient la cité. À Paris, il était formé du prévôt des marchands, des échevins et des conseillers, auquel on rattachait parfois les officiers municipaux tels que les procureurs, le colonel des archers, les quarteniers et les officiers subalternes.

[61] Une des basses-fosses du Châtelet.

[62] Les cours souveraines étaient le Parlement, les Aides et les Comptes.

[63] Il était courant à cette époque que les visiteurs de marque dans les maisons bourgeoises n’ayant qu’un grand lit dorment avec leur hôte et son épouse.

[64] Théodore de Bèze, successeur de Calvin à Genève.

[65] Soit un poids total d'environ 90 kg !

[66] Corysande d’Andouins, comtesse de La Guiche et de Gramont, sa maîtresse en titre.

[67] L’écu pistolet valait 58 sous contre 60 pour l’écu d’or au soleil.

Les rapines du Duc de Guise
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